Le Roi Loth

Loth, roi d'Orcanie, est le suzerain du Seigneur Galessin, le père de Gauvain et le mari d'Anna de Tintagel, demie-sœur d'Arthur. Les légendes bretonnes le décrivent comme un roi-magicien, et ce détail est repris dans la série, Loth étant capable de projeter des éclairs du bout des doigts. Loth est un personnage énigmatique, décontracté, et par ailleurs amateur de citations latines farfelues dont il ne comprend pas le sens, mais qui donnent l'illusion d'une grande culture. Bien que théoriquement, son Royaume est fédéré par Arthur, Loth est l'un des seigneurs les plus importants du Royaume de Logres et siège, à ce titre, à l'assemblée des rois se tenant tous les quatre ans - aux côtés d'Arthur, Léodagan, Calogrenant, Hoël et Ketchatar - même s'il estime que ces réunions ne sont qu'une perte de temps.

 

Livre IV

Suivant la désertion de Lancelot, Loth profite de la situation pour  tenter de détrôner Arthur et s'emparer du pouvoir. Essayant de manipuler Lancelot, il souhaite voir ce dernier reprendre la quête du Graal, mais cette fois pour le compte de l'Orcanie. Pour cela, il n'hésite pas à accueillir Lancelot et Guenièvre dans son propre château. C'est le roi Loth qui a financé le camp de Lancelot, et qui lui a fourni des hommes.

Loth n'hésite pas à entraîner Dagonet dans cette conspiration, alors que la seule faute du chevalier est que Lancelot ait installé son camp sur ses terres à son insu.

 

Livre V

Lorsque la rébellion de Lancelot s'effondre, le roi d'Orcanie retire tout soutien au Chevalier du Lac. Hypocritement, il espère obtenir la magnanimité d'Arthur grâce aux idées "progressistes" de ce dernier, que Loth critiquait si ouvertement auparavant.

Quand Léodagan est au pouvoir, celui-ci s'apprête à exécuter Loth et Anna pour leur trahison. Anna vient solliciter l'aide d'Arthur mais continue de l'insulter. Arthur refuse, alors Anna essaye de le tuer à l'aide de Loth qui le contrôle avec ses éclairs au bout des doigts. Mais Guenièvre arrive à le sauver à temps.

 

Loth dans le Livre VI :

On apprend que Loth a toujours été hypocrite, et que trahir est dans sa nature. Alors que les Chefs de Clans bretons s'organisent pour repousser les Romains, Loth tente de les doubler mais se fait avoir. Plus tard, alors que les Chefs commencent à accepter le fait d'être gouvernés par Arthur, Loth prévoit déjà une trahison. Il est le seul d'ailleurs, car les autres sont trop impressionnés par une éventuelle vengeance divine.

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Citations :

- Tempora mori, tempora mundis recorda. Voilà. Et bien ça, par exemple, ça veut absolument rien dire, mais l'effet reste le même, et pourtant j'ai jamais foutu les pieds dans une salle de classe !

(Livre III, "l'Assemblée des Rois")

- (A Dagonet) Vous êtes chevalier, je suis roi... Je vous demande de venir, vous venez et puis c'est tout !... Je vais pas non plus aller brûler un cierge sous prétexte que vous avez fait un tour de cheval !

[...) Pour faire court, vous êtes ici chez les salopards. C'est admis. On a pas des idées bien jojos, et on n'a pas peur de le dire ! On fomente, on renégate, on laisse libre cours à notre fantaisie.

[...] Olà ! Attendez. Nous ici, on est en train de parler à quelqu'un d'intelligent. Si vous en êtes encore à respecter vos serments, on va couper court, on est tous très occupé.

(Livre IV, "Dagonet et le cadastre")

- (A Guenièvre) Moi, quand ma garce de femme est là, ça déménage pas mal aussi... Hier, elle m'a fendu le tibia avec une amphore, la salope !

(Livre IV, "La rémanence")

- Oui mais, quand je reste trop dans ma baraque, je conspire, c'est un réflexe. Du coup, je prends l'air, ça vaut mieux pour tout le monde.

(Livre V, "La Promesse")

- (A Galessin) Ça fait des années que vous menez un train de vie de noix de St-Jacques, alors évidemment : un message qui annonce la visite d'un imbécile porteur de bonnes nouvelles, c'est déjà un petit festival pour vous ! J'suis sûr que vous vous êtes peigné pour l'occasion !

(Livre V, "Les Dauphins")

 

Il est joué par François Rollin.