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Interview

Forum Kaamelott M6.fr

 

Thomas, Pourquoi le métier d'acteur ?
Un ensemble de raisons, plus ou moins complexes, plus ou moins conscientes... La plus fondamentale étant probablement: ce fut la seule façon que j'ai trouvée afin de m'arracher à ma timidité quasi-maladive!
J'avais envie d'aller vers les gens, de les découvrir, j'en étais incapable. J'étais, comme tous les ados et jeunes gens, assailli de sentiments, je ne savais pas comment les exprimer. J'étais plein d'envie, je ne parvenais pas à les vivre. J'ai pressenti que la scène et les mots des poètes me permettraient d'exprimer ce dont j'étais incapable.


Quelle formation avez-vous suivi ? Etait-ce l’accomplissement d’un rêve de rejoindre le cours Florent ?
Classique. J'ai commencé par un petit cours privé dans Paris, tout en faisant mes études. Puis, je suis entré au cours Florent dont j'ai eu la chance d'intégrer la Classe Libre (gratuite! Ce n'est pas rien...) où j'ai préparé le Conservatoire, que j'ai réussi à la deuxième (et dernière) tentative. Le Conservatoire est une des deux écoles nationales de formation de l'acteur en France; elle n'est donc pas payante et permet d'obtenir un diplôme à la sortie équivalent à bac+3 (ou 4, je ne sais plus).
Le cours Florent n'était absolument pas un accomplissement pour moi. Je n'en connaissais que le nom. Un grand monsieur du théâtre m'a vu dans le premier spectacle que j'ai joué et m'a ordonné (!) de passer le Conservatoire, ce que je n'envisageais alors pas du tout! Pour le préparer, je suis donc entré à Florent, uniquement parce que j'y connaissais un professeur qui y enseignait, Denise Bonal, auteur et comédienne, avec qui j'ai travaillé un an. Après avoir raté une première fois le concours, la deuxième année, j'ai travaillé avec Raymond Acquaviva grâce à qui j'ai réussi enfin ce satané concours... Ouf!


Un modèle d'acteur?
Meryl Streep. Anthony Hopkins. James Stewart. Serge Reggiani. Bourvil. Margaret Sullavan. Benoit Poolvorde. Michel Aumont. Raimu. Julia Roberts. Hugh Grant. Debra Winger. Michel Simon. (liste non-exhaustive)
Bon, vous l'avez compris, j'aime les acteurs. Je vais très souvent voir des films, même des navets, parce qu'un acteur que j'aime y joue.


Vous vous définiriez comme quel type d’acteur ? Classique ? Polyvalent ? Comique ?
Laborieux! J'ai besoin de travailler beaucoup, d'essayer des directions différentes, d'être aidé par le metteur en scène et mes partenaires.
Et obsessionnel! Je trouve que le travail n'est jamais fini, qu'on peut toujours améliorer. Bon, ça peut paraître une qualité, mais ça peut être très [Framboisier] aussi!


Si vous n’étiez pas devenu acteur, quel autre métier auriez-vous aimé exercer ?
Je n'en sais rien. Je suis très paresseux et c'est la seule activité professionnelle que je pourrais faire -me semble-t-il- des heures durant sans m'ennuyer et en conservant le désir de la faire.


Quel genre de rôles vous intéresse le plus, au théatre, à la télévision ou au cinéma : Thriller, policier, historique, comédie etc...? Qu’est-ce qui vous guide dans vos choix? (coup de cœur pour le personnage ? l’auteur ? Le metteur en scène ?)
Je choisis rarement mes rôles! Quand j'ai la chance qu'on me propose un rôle, je choisis de... travailler ou d'être au chômage! Oui, je sais, c'est une façon bien peu romantique de répondre à cette belle question, mais plus proche de la réalité. En dehors de ce dilemne "travailler/chômer", nous avons peu le choix! Derrière une proposition de travail, il y en a rarement (voire jamais) un paquet d'autres à nous attendre, qui nous permettraient d'hésiter comme devant plusieurs chemises: "Tiens, je vais plutôt prendre celle-ci... Oh, et puis, non, celle-là!" ça, ça n''existe que pour les, très rares, acteurs qui sont sur-sollicités; ce n'est pas mon cas.
Après, le metteur en scène et les comédiens avec qui je vais travailler sont, bien sûr, des "donnéees" qui font que j'accepte un rôle avec plus ou moins d'enthousiasme!
Quel genre de rôle j'aime? J'aime les rôles bien écrits! C'est ce qui fait toute la différence... Je ne peux pas vous dire que j'aime plutôt les méchants, les gentils, les cons ou les intelligents; non, j'aime les rôles dont l'écriture permet de jouer une belle partition.


Le trac ? Des superstitions ? Des manies ?
Peu, rarement, voire pas du tout... désolé! Oui, je sais que ça fait pas très sérieux ou classe, mais c'est ainsi. Je l'ai perdu. Cela ne m'empêche pas les inquiétudes, notamment lorsque je sais que nous n'avons pas assez travaillé! Mais je n'ai presque pas le trac.
Superstitions? Non, aucune. Et pas que par rapport au théâtre...


En 2006, on vous a vu dans Macbeth de Shakespeare:
Ce n'est pas que le personnage que j'aime, c'est toute la pièce. Comme toujours avec Shakespeare, nous sommes en présence de personnages tellement proches de nous... Avec Shakespeare (comme avec tous les grands, d'ailleurs) il ne faut pas partir de la généralité (par ex: Macbeth est un monstre) mais du point de départ: Macbeth est un être qui a des désirs, des rêves de pouvoir et, un jour, on lui fait croire qu'ils sont réalisables... Imaginez-vous que vous lisez votre horoscope un matin où il est écrit que l'un de vos plus secret désir va se réaliser: qu'êtes-vous prêts à faire pour que cela soit possible, tuer?
Macbeth (et Lady avec lui!) croit qu'il suffit d'un tout petit meurtre de rien du tout pour réaliser leur rêve; et, surtout, qu'après "ce sera fini", qu'il n'y aura pas de conséquences... Mais il y a des conséquences et littéralement- ils n'en reviennent pas! Ils s'enfoncent chacun à leur façon dans la folie.
Partir du point de vue que ces personnages sont des monstres fausse notre regard sur eux, selon moi. Nous avons peut-etre l'impression d'être très loin d'eux; nous croyons que nous ne serons pas sensibles à un horoscope; nous pensons être capable de tenir dans un placard bien fermé nos désirs les plus violents... et pourtant! Pourtant, pour chaque fait divers, aussi terrifiant et sanglant soit-il, on entend: "On n'aurait jamais cru ça de lui', "Lui -ou elle!- était si calme, si gentil", etc.
Voilà ce que j'aime avec Shakespeare: ces personnages de théâtre sont des êtres humains, avec toutes leurs forces et leurs faiblesses, leurs cohérences et leurs contradictions.


Y a-t-il d’autres auteurs que vous aimeriez ainsi explorer ?
Tchéckov, Marivaux que j'ai eu la chance de jouer à plusieurs reprises et que j'aime par-dessus tout. D'une manière générale, ceux qu'on appelle "les Classiques": Corneille, Racine, Molière qui m'emmerdaient quand "on" me les faisait lire au collège et que j'ai vraiment (re)découvert depuis: ils sont géniaux et inépuisables. J'ai, par exemple, joué plus de 150 fois L'Avare, eh bien, je ne me suis jamais ennuyé et chaque soir, vraiment, je découvrais quelque chose de nouveau.
Chez les contemporains: Dubillard, Lagarce.


Si coté Pile pour le public, Thomas Cousseau c’est Lancelot du Lac, un homme qui a l’air hautain, froid voire cassant, coté face, peu de personnes savent qu’en 2006 vous Thomas, avez participé à des maisons de la Lecture en milieu hospitalier. Comment a démarré cette aventure?
D'abord cette aventure (le mot est bien choisi, il me plaît) n'a pas démarré en 2006 mais en 1995. Je fais ce travail régulièrement depuis plus d'une douzaine d'années.
Tout a commencé par une "obligation": je travaillais au théâtre de Belfort, plusieurs mois de suite; et l'un de nos "douze travaux" fut de se rendre dans un service de l'hôpital de la ville, en gériatrie, afin d'y donner une petite pièce de Brecht que nous avions monté. Ce fut un traumatisme ET une révélation: traumatisme car j'ai eu très peur! Je n'avais jamais connu un tel public, c'était très stabilisant! Et une révélation car je retrouvais à cette occasion le "pourquoi" j'avais fait ce métier: émouvoir et rencontrer les gens.
A mon retour à Paris, j'ai voulu continuer ce qui s'était esquissé. Après avoir galéré seul -il est très difficile d'entrer dans un hôpital, malgré toute sa bonne volonté- j'ai trouvé une association avec laquelle je travaille.
Quand je suis dans une chambre d'hôpital, mon métier d'acteur est très secondaire et uniquement un prétexte à la rencontre; mais prétexte indispensable car je ne suis pas un visiteur d'hôpital, je ne pourrais m'y rendre sans mon métier. Car faire des lectures à l'hôpital ne s'apparente absolument pas pour moi à "une bonne action"! Non. C'est une façon pour moi d'exercer mon métier, différente mais tout aussi importante que de monter sur scène ou être devant une caméra: là, mon public est composé d'un spectateur, parfois deux, il est à quelques centimètres de moi, je perçois immédiatement toutes ses réactions, je sens tout de suite s'il s'ennuie, si je ne parviens pas à lui faire oublier pendant quelques instants son mal ou si, au contraire, je l'emmène avec moi dans mon histoire. C'est un pan de mon métier qui m'est indispensable.


Alors Thomas Cousseau acteur engagé?
Je ne sais pas bien ce que cette expression signifie en général et ce qu'elle signifie pour vous... Si c'est dire pour quel parti je vote, cela ne m'intéresse pas beaucoup. Je comprends que certains le fassent; je n'aurais pas honte de le dire, mais ce n'est pas là que se situerait pour moi l'engagement. Si c'est pour clamer que je soutiens une ONG... il faut être une vedette pour cela: ce n'est pas mon cas. Si c'est apporter la parole des grands poètes dans des lieux où la culture n'est pas très favorisée... alors, là oui, je me sens beaucoup plus concerné.


Est-ce que le cinéma vous tente ?
Euh... question étrange... Oui, cela me tente car c'est un autre "lieu" pour exercer son métier mais je ne fais pas de hierarchie où le cinéma serait le top! On peut travailler au cinéma et faire de la [Framboise], y trouver des rôles sans intérêt. Mais cela me plairait bien sûr car le cinéma est, notamment, plus confortable que la télé car on y a plus de temps pour travailler.


Une carrière américaine?
Pour quoi faire...?!
Non, plus sérieusement, je n'y pense même pas. C'est un autre métier, une autre dimension. Je ne fais pas le même métier. Je ne sais pas comment vous expliquer ça... On en revient à l'une de vos questions précédentes... Rien que d'utiliser le mot "carrière"! Je ne construis pas une carrière, je fais un métier: ce n'est pas la même planète; je ne suis tout simplement même pas en position de le faire, je n'en ai même pas les moyens et ça n'est pas grave! Pour faire "une carrière à l'américaine", ça demande beaucoup d'efforts, de sacrifices, il faut être en position de le faire ET le vouloir!


En dehors de Kaamelott, quels sont vont projets professionnels pour l’année? Cinéma ? Pièce de théâtre ? Série TV ?
D'abord, la tournée de L'Illusion comique de Corneille que je joue actuellement à Paris. Cela sera entre octobre et décembre.
Un Marivaux, j'espère, la saison prochaine, avec la même compagnie qui a monté Macbeth.
Une adaptation de L'Enéide, toujours au théâtre, que je jouerai seul.
Et j'aimerais également reprendre Macbeth (au vu du travail colossal que cela nous a demandé, nous ne l'avons pas assez joué!) Conjointement avec un autre Shakespeare: on ne s'en lasse pas... Mais rien n'est fait. L'argent manque...


Auriez vous aimé incarner un autre personnage historique ou légendaire, en dehors de ceux de la légende d'Arthur ?
Non, je ne vois pas...


Comment êtes-vous arrivé dans Kaamelott?
Par copinage, uniquement !
Tout est parti d'un Shakespeare (déjà!), Timon d'Athènes, que nous avons adapté et monté avec Jean-Christophe Hembert à Lyon en 2001. J'y jouais Timon, Alexandre Astier un autre rôle (il avait également écrit la musique du spectacle); il y avait aussi Nicolas Gabion, Loïc Varraut, Thibault Roux, Alexis Hénon, Stéphane Margot avait fait les cascades... Vous voyez qu'il y avait déjà un paquet de la future équipe de K!
Ensuite, l'année suivante, Alexandre m'a demandé si j'acceptais de venir bénévolement tourner un court-métrage à Lyon: c'était Dies Irae...


Quel autre personnage de la série auriez-vous aimé jouer ?
Perceval, bien sûr! Comme beaucoup, je crois, c'est mon personnage préféré! Mais, bon, je n'aurais pas su être aussi formidable que Frank, alors c'est très bien comme ça!


Quels sont les traits de caractères de Lancelot que vous possédez ou que vous aimeriez posséder ?!!
Peut-être que je me retrouve dans son idéal très élévé qu'il a. Il croit en un absolu et rêve de l'atteindre. Après, je parviens à voir davantage les différences: je ne suis pas près, comme lui, à tout mettre en oeuvre pour l'atteindre!


Où avez-vous puisé l’imagination pour interpréter Lancelot du lac?
Dans l'écriture d'Alexandre! J'aurais beau connaître parfaitement la légende arthurienne, cela me servirait bien peu pour jouer Lancelot! L'écriture d'Alexandre est tellement particulière et précise qu'elle suffit.


N'est-il pas difficile de tourner des scènes où tout votre sérieux est demandé en sachant d'avance le ridicule de la situation ?
C'est souvent très difficile en effet... Cela dit, depuis qu'Alexandre m'a collé une barbe (beurk!) si j'ai le malheur d'éclater de rire, ça coûte 15 à 20mn en temps pour la remettre! C'est donc un luxe que je ne peux plus me permettre, hélas.


Alexandre Astier vous demande-il votre avis pour l'évolution des personnages ? Ou vous découvrez les nouveautés que le script en main ?
Non. Alexandre écrit tout. Nous découvrons les textes le matin au maquillage.


Que pensez-vous de l'évolution de votre personnage au cours de la série ?
Elle me plaît beaucoup! Au début, je trouvais le personnage peut-être un peu trop "fade". Aujourd'hui, il est beaucoup plus complexe, moins parfait, plus ambigu... plus humain!


Qu'est-ce que ça vous fait de jouer "le méchant de Kaamelott", le seul personnage qui n'ait pas une pointe d'humour ?
J'adore!!!!
Bon, le seul regret, c'est qu'il n'ait pas beaucoup d'humour, en effet!


Quel est la scène de Lancelot que vous avez aimé le plus tourner ?
Je me souviens de celle avec Léodagan qui me demande 10 fois où est Arthur...
Celles avec Papagalli: lui, c'est simple, je ne peux pas jouer, je pleure de rire! Comme avec Merlin d'ailleurs! On perd toujours beaucoup de temps à cause de nos fous rires!
J'ai adoré aussi celle du code avec Perceval et Karadoc!
Bon, je ne vais pas commencer à toutes les énumérer!
En fait, j'adore tourner avec tous mes camarades! Ce n'est pas de la langue de bois, c'est vrai. Avec Frank par exemple, car son personnage et ce qu'il en fait est un formidable partenaire de jeu. Avec Anne parce qu'elle joue comme une gamine: je me retrouve bien là. Avec Arthur, évidemment... Enfin, bref! Avec tous, vraiment!
D'ailleurs et pour commencer à répondre à la question suivante, je suis triste depuis un moment car je ne les vois plus: je tourne soit avec Carlo Brandt ou seul...


Durant le livre V, on ne vous voit qu'avec un seul autre acteur ou presque, Carlo Brandt (Méléagant) : comment s'est passée la rencontre ?
Formidable! Bon, vous allez croire que K, c'est le pays de Dorothée! Mais Carlo est un acteur que j'admire beaucoup pour l'avoir vu à de nombreuses reprises au théâtre et ce fut passionnant de tourner avec lui.
D'autant que les journées étaient longues, très difficiles car nous n'étions que tous les deux donc constamment sur le grill, et avec des scènes assez dures à jouer, et avec le texte au dernier moment comme d'hab! Mais nous nous sommes très bien entendus et le travail fut implicitement complice...

 

13 août 2007

 

> Version originelle

Ecrit par choup37 
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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

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