Arthur et Perceval

Le roi Arthur est le modèle de Perceval, qui cherche constamment à l'imiter et l'admire sans limite. Perceval aime son roi d'un amour pur, comme celui d'un enfant face au père dont il a toujours rêvé. Il se réfère constamment à lui, et tente de le rendre fier, mais Arthur est au départ plus ou moins agréable avec lui.

Le roi apprécie Perceval, qu'il invite régulièrement à manger en tête à tête à sa table. Il est très protecteur envers lui et refuse l'idée qu'il puisse mourir pour lui. Il tente de l'aider à améliorer sa logique et sa manière de s'exprimer mais il y parvient difficilement, ce qui l'exaspère car il ne comprend souvent rien de ce que lui dit son chevalier. Malgré tout, il ressent une grande affection pour le chevalier simplet, et est bouleversé lorsqu'il le pense mort. Ce "décès" semble le réveiller brutalement, le relançant à coeur perdu dans la quête du Graal.

S'il quitte le château dans le Livre 5 avec Karadoc, pour fonder leur propre clan, c'est davantage un jeu pour lui qu'autre chose: son roi demeure Arthur, et sur la longueur, c'est tout ce qui compte. Lorsque celui-ci replante Excalibur dans le rocher, Perceval refuse de tenter sa chance et est furieux que Karadoc veuille faire une tentative. Il s'en prend aussi à Mevanwi car c'est elle qui a donné cette idée à son mari... Il est l'un des seuls à refuser sa chance, clamant sa loyauté au roi qui est le seul porteur possible d'Excalibur. Il est même prêt à ne plus être ami avec Karadoc si celui-ci continue sur son chemin.

Lorsque Karadoc devient roi, il semble oublier ses idéaux et reproche au roi son inaction dans la quête du Graal. Après le discours brisé du roi, il semble gêné et il revient sur ses propos.

Lorsqu'Arthur est mourant à Tintagel, Perceval vient lui rendre visite et le roi lui raconte son rêve, celui dans lequel un homme lui apprend ce qu'est sensé être le Graal. Perceval est malheureux pour son roi et on le voit remettre les couvertures du lit en place, comme s'il souhaitait le protéger.