Venec

Venec est l'incarnation même de l'arnaque et des activités illicites. Principalement marchand d'esclaves, c'est en fait un vendeur en tout genre, surtout d'instruments de torture. Il fait même dans la construction de cathédrales mais est aussi usurier, faux-monnayeur, proxénète, et est en relation avec toutes sortes de malfrats, des voleurs aux pirates, assassins ou espions.. Ces relations sont décrites par Venec comme étant des "accointances avec tous les traîne-patins du bled". C'est surtout un opportuniste, près à sauter sur toutes les occasions de se faire de l'argent. La cour de Kaamelott fait assez souvent appel à lui pour organiser des banquets, mais aussi pour toutes sortes d'affaires indélicates, malgré les objections d'Arthur et de Bohort. À cause de ceci, Venec tend à se croire tout permis au château - jusqu'à emprunter une chambre vide et y organiser des combats de chiens. L'indulgence du roi a cependant ses limites, ce qui conduit parfois Venec au cachot.

Dans le Livre V, Venec se reconvertit en bandit de grand-chemin, détroussant les renégats orcaniens du présent qu'ils comptaient remettre à Arthur en guise de soumission, et rançonnant plus tard Yvain et Gauvain de leur or en échange du même présent. Confronté à la possibilité qu'Arthur perde son trône, Venec admet qu'il préfère le fils de Pendragon à tout autre souverain.

Finalement, Venec est un personnage sympathique apprécié d'Arthur et de la cour, car bien qu'opportuniste, il tente toujours de trouver les meilleures combines pour son roi.

Sa fidélité absolue est finalement révélée dans le dernier épisode du Livre VI : alors que Lancelot a pris le pouvoir et assouvi ses ambitions démesurées et cruelles, traquant tous les chevaliers, Venec sauve la vie d'Arthur en l'obligeant à sortir de son état dépressif. Il l'emmène jusqu'à un bâteau et le conduit à Rome, là où Lancelot ne pensera jamais à le chercher.

 

Livre VI

Il est présent à Rome, et est un concurrent commercial de Verinus. S'il ne croise jamais Arturus, il fait affaire avec Seli et Leodagan, les aidant à détrousser Glaucia et un sénateur de leur or. Il les ramène ensuite en Bretagne.

A l’arrivée du nouveau roi en Bretagne, Venec, qui semble avoir suivi sans que l’on ne sache trop pourquoi ou comment, est vivement intéressé pour devenir son principal fournisseur, notamment en prostituées.

Venec est joué par Loic Varraut.

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Citations :

- (Présentant des instruments de torture) Et voilà ; donc ça, c'est pour arracher les noix (Bohort : Les noix... Les fruits ?) Ah, non, les noix... les noix.

(Livre I, "Arthur et la Question")

 

- (A Arthur) J'vous ai déjà dit que je prête du pognon à des taux vraiment pas dégueulasses ?

(Livre II, "Plus près de toi")

 

-(Parlant à ses compères) Donc là, pour le voyageur isolé y'a deux solutions : soit il dépose ses armes, ses objets, sa bouffe et ses fringues par terre, et il s'en va d'où il est venu mais à poil dans la neige, soit il décide de se battre... à un contre dix.

(Livre V, "La Roche et le Fer")

 

- Les petits pères, les affaires reprennent. Parce que la couronne, là, j'aime autant vous dire qu'elle date pas d'hier. Là, y a de la relique ou je m'appelle pas Venec. [...] Qu'est-ce vous en dites ? Bon, hein, imaginez que j'ai mon froc, ça me donne du style ou pas ?

(Livre V, "Les Repentants")