Dans la chambre royale, Arthur se met au lit avec de la lecture. Cependant au moment de s'allonger, il se cogne la tête contre la tête de lit, car il n'y a plus d'oreillers. Il est très en colère, et se tient la tête.
Arthur : Ah ! Ouh… Mais Bon Dieu mais vous pourriez prévenir quand vous enlevez les oreillers !
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Générique
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A un autre moment, dans la chambre royale. Arthur est au lit, il tient le fourreau d’Excalibur, mais il n’y a pas d'épée à l’intérieur.
Arthur (en colère) : Ah non mais c’est pas vrai !
Guenièvre (au loin) : Mais qu’est-ce qui se passe ?
Arthur : Comment, qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que vous avez foutu encore ?
Guenièvre : Mais qu’est-ce que j’ai fait ?
Arthur (hurlant) : Je prends Excalibur pour vérifier un truc et regardez-moi ça, y reste plus que le fourreau ! Je ne veux pas qu’on touche à mon épée ! C’est une épée magique, c’est personnel !
Guenièvre : Mais vous êtes complètement marteau, non ! Que voulez-vous que je fasse de votre épée !
Arthur : Rien, justement, rien ! Vous faites rien, vous lui foutez la paix !
Guenièvre : Mais je l’ai pas touché, espèce de marteau ! Vous l’avez pas rangé dans son fourreau, c’est tout, hein !
Arthur : Mais ne vous foutez pas de moi ! A chaque fois j’la remets dedans !
Guenièvre (ironique) : Bien sûr ! Soigneux comme vous êtes !
Arthur : Avec ça, oui. Jamais elle traine ! Venez dire le contraire !
Guenièvre : En attendant vous êtes pas fichu de savoir ce que vous en avez fait !
Arthur : Ou alors c’est votre tartignole de boniche qu’a encore été fourrer son nez dans mes affaires !
Guenièvre : Ma tartignole de boniche, elle vous dit flûte ! Figurez-vous qu’à elle aussi on lui a pris des affaires ! Tout comme à moi, d’ailleurs !
Arthur (étonné) : Quoi ?
Guenièvre : Oh faites l’innocent ! On peut savoir à quelle nouvelle conquête vous comptez l’offrir, mon petit peigne en argent ?
Arthur s’interroge lui-même en regardant son fourreau vide.
***
Dans une salle du château, Venec a été convoqué par Arthur et Bohort.
Venec : Et ben ? Vous en tirez des mouilles !
Bohort : Un problème de la plus haute gravité ! Vous ne devriez pas en sourire !
Venec : Oh ! Ça va ! Tout est toujours catastrophique avec vous, Seigneur Bohort !
Arthur : Non mais là, sans exagérer, c’est catastrophique.
Bohort (s’écriant) : Nous avons été victime d’un odieux larcin !
Venec : D’un quoi ?
Arthur : D’un vol.
Venec : Ah. Ah ben ça, ça vous pendait au nez. C’est un vrai fromage à trous, là, votre baraque : y’a pas une porte qui ferme, les gardes sont toujours en train de roupiller…
Bohort (moqueur) : Et depuis quand est-ce que vous vous occupez de la sécurité de Kaamelott ?
Venec : Moi, j’vous dis ce que j’en pense !
Bohort (s’emportant) : Mais on s’en fout ! (à Arthur) : Pardon.
Arthur : Alors le problème c’est que là, c’est Excalibur qui a foutue le camp.
Venec (surpris) : Votre épée magique ? (Arthur hoche la tête) Oh ben merde !
Bohort : C’est catastrophique.
Arthur (gêné) : Alors pour retrouver celui qui a fait ça, nous on s’était dit que vous…
Bohort : Comme vous avez plutôt des accointances avec…
Venec : Avec tous les traines patins du bled, ouais ?
Arthur : Voilà, euh… Vous auriez peut-être pu nous donner un coup de main?
Venec (fier de lui) : Qu’est-ce que vous feriez pas sans votre Venec ?
Bohort (à Arthur, ironique) : Ça, on se demande !
Venec (sortant un petit calepin, et feuilletant les pages) : Alors c’était quand, et où ?
Bohort : La nuit dernière, ici, au château.
Venec (lisant son calepin) : Euh… Kaamelott ! Ah ouais ! C’est des gars à moi !
Bohort et Arthur se regardent, décontenancés.
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Venec : Non mais j’leur ai pas demandé de venir piquer spécialement Excalibur ! Bon, c’est des gars qui font la tournée des cabanes un peu cossues. Alors j’les ai organisés en guides un peu. Parce que c’était pas des flèches niveau optimisation du rendement.
Bohort : Vous voulez dire qu’en ce moment, Excalibur est chez vous ?
Venec : Chez moi, non… J’recèle pas tout moi-même ! Où voulez-vous que je foute tout ce merdier ? Par contre, j’peux vous la retrouver !
Arthur (soulagé) : Ah ben là j’avoue que… Ça m’arrangerait plutôt !
Venec : Ouais, j’vais voir c’que j’peux faire. Vous en donneriez combien ?
Bohort (outré) : Quoi ? Mais c’est un scandale ?
Venec (étonné) : Ben, quoi ? Faut bien qu'ils vivent les mecs ! Comment y font si j’leur demande de tout rendre sans palper un rond ?
Bohort (toujours aussi outré) : Mais ça n’est pas notre affaire !
Arthur : Nan mais sans déconner, rendez-la, parce que sinon vous êtes coupable devant les Dieux.
Venec (apeuré) : Devant les Dieux ?
Arthur : Ben oui, parce que Excalibur, c’est pas un couteau à beurre, vous êtes au courant de ça. Si vous la rendez pas, vous serez maudit sur 99 générations.
Venec : Non non non, mais on va bien se démerder… Bon, mais sinon, vous en donneriez combien ?
Arthur et Bohort préfèrent ne pas répondre.
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Générique
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Dans la chambre royale, Arthur et Guenièvre sont au lit. En silence, Arthur cache un objet ; Guenièvre se doute que c’est une surprise. Il finit par sortir un peigne en argent.
Guenièvre (folle de joie) : Oh !!! Mon petit peigne en argent ! Ça aussi, vous l’avez racheté aux bandits ?
Arthur : Je savais que vous y teniez.
Guenièvre : Si j’y tiens ? Un cadeau de mon père pour mes 10 ans. Il parait qu’il vaut une fortune ! Mais vous avez dû vous ruiner !
Arthur (grimaçant, un peu gêné) : Pff, non, non y m’en ont demandé 4 pièces de bronze. En plus j’ai l’impression que je me suis fait arnaquer. Pis Venec y dit que c’est pas d’l’argent.(Arthur prend le peigne des mains de Guenièvre)
Arthur (voix off) : C’est du, c’est du… c’est de la daube quoi…
Rédigé par Aelis pour Kaamelott Hypnoseries