Chambre royale.
La servante brosse les cheveux de Guenièvre.
Guenièvre (à la servante) : A votre avis, Arthur a combien d’enfants ?
La servante : Maaais il en a pas.
Guenièvre : Allez, ne me ménagez pas, je sais que tout le monde se tait parce que ça pourrait me faire mal de savoir mais je préfère être au courant.
La servante : Euh peut-être qu’il en a euh par ci par là avec une maitresse ou deux bon hein ? Hé, en plus avec la mortalité infantile !
Guenièvre : Non mais en tout et pour tout à votre avis ?
La servante : A mon avis ? Pas plus d’une trentaine.
***
Générique
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Dans la tente d’une voyante.
Guenièvre : Je sais pas si c’est la bonne tente.
La voyante : Pour aiguiser les couteaux c’est à côté.
Guenièvre : Ah non, (murmure) c’est pour une divination.
La voyante : Alors c’est là, qu’est-ce que tu veux savoir ?
Guenièvre : Ah, on se tutoie ?
La voyante : Non non, juste moi, qu’est-ce que tu veux savoir ?
Guenièvre : Ben…..
La voyante : Si ta maladie de peau va passer ? Pas avant deux ans.
Guenièvre : Ah mais j’ai pas de maladie de peau !
La voyante : Ah ouais peut-être…bon alors quoi ?
Guenièvre : Ben par exemple, (murmure) est-ce que mon mari a des enfants cachés?
La voyante sort des cartes, les étale sur la table une par une.
Guenièvre : Qu’est-ce qui se passe ?
La voyante désigne une carte de son doigt.
Guenièvre : Qu’est-ce que c’est ?
La voyante : Le 4 de bâton.
Guenièvre : Et c’est pas bon ?
La voyante : Ben non je suis marron, j’ai ni le trois ni le deux je peux pas sortir mon as.
La voyante range ses cartes.
La voyante : Ah les réussites c’est un peu le piège à con hein ? Quand je les gagne ça m’aide à me concentrer mais quand je les perds ça me fout tellement les boules que je vois plus rien.
Guenièvre : Vous êtes pas cartomancienne alors.
La voyante (mélangeant les cartes) : Les cartomanciennes c’est des connasses, faut surtout pas leur donner de fric.
Guenièvre : Ah d’accord.
La voyante : Moi par contre euh...
Guenièvre : Ah oui.
Guenièvre sort une bourse.
Guenièvre : Ca ça suffit ?
La voyante prend la bourse et la cache.
La voyante : Ca ira. Bon euh pour les mômes de monsieur je peux pas dire.
Guenièvre : Mais pourquoi ?
La voyante : Ben c’est merdique y a un truc qui tourne pas rond je peux pas voir, et souvent avec les bourges j’y arrive pas bien.
Guenièvre : Avec les bourges ? Han vous avez réussi à voir que j’étais de la haute société.
La voyante : Quand on balance une bourse de trois livres pour une consultation à trois pièces, soit on n’a pas lu le panneau d’entrée, soit on sait plus quoi faire de son pez.
Guenièvre (hésitante) : Mais euh qu’est-ce que vous pouvez me dire ?
La voyante : Ce soir, au combat de chien, tu mises à fond sur le petit setter blanc crème, c’est du tout cuit.
***
Retour dans la chambre royale.
La servante brosse les cheveux de Guenièvre.
Guenièvre (honteuse) : Si vous saviez comme j’ai honte, gaspiller comme ça l’argent du royaume.
La servante : Je me permets de rappeler à madame que je tourne à la même solde depuis trois ans, non je dis ça au cas où madame aurait de nouveau du pognon qui encombre.
Guenièvre : En plus, elle a rien pu me dire à propos de l’héritier.
La servante : La prochaine fois, venez plutôt me demander, je rappelle à madame que ma chambre est mitoyenne à la sienne et point de vue mouvement nocturne je m’excuse mais j’entend pas grand-chose et pourtant, dieu sait si je tends l’oreille.
Guenièvre : Ca m’apprendra à me mélanger au bas peuple.
La servante : Rho attendez tous les grand chefs d’état ont des devins hein ?
Guenièvre : Vous croyez ?
La servante : Ah surtout ceux vers Rome, y a un empereur qui a dû lancer la mode je sais pas.
Guenièvre : Ben avant qu’Arthur mette les pieds chez une pithie...
La servante : Ouais, ma solde aura doublé.
***
Tente de la voyante.
Arthur : Hmm, non non c’est de la merde ce que vous racontez. Alors euh déjà vous allez me rendre mon pognon et surtout vous allez arrêter de me tutoyer.
La voyante (ironique): Eh ben mon gros père tu peux toujours aller te gratter.
Arthur sort un couteau et le met sous la gorge de la voyante.
Arthur (menaçant) : Hmm je vais t’épingler sur ton panneau d’entrée tu seras bien en valeur.
La voyante sort un couteau et menace Arthur.
La voyante : Ah bon ? Mais tu vas faire ça tout seul ?
Arthur : Prisca ?
La voyante : Arthurus ?
Arthur : Mais c’est pas vrai c’est pas toi !
La voyante (riant) : Oooh mais c’est dingue ce que t’as grossi !
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Générique
***
Arthur et la voyante buvant un verre.
La voyante : Nan ça fait quoi euh trois quatre ans que je suis dans l’arnaque ?
Arthur : T’en a pas marre ?
La voyante : Non je vois du pays. Et puis oh, ça palpe hein ? Tiens, pas plus tard que ce matin, j’ai ferré une de ces gourdasses, rho la championne, je l’ai emplâtré de 50 pièces d’or.
Arthur : Ah mais c’est sûr c’est pas les cons qui manquent hein ?
***
Rédigé par Sabricotte pour Kaamelott Hypnoseries