Le village.
Guethenoc (à Roparzh) : Excusez, y a moyen de vous entretenir deux secondes ?
Roparzh : Oui c’est à quel sujet ?
Guethenoc : Non c’est parce que je suis passé par hasard hier matin devant vos enclos.
Roparzh : Oui tout à fait.
Guethenoc : Et j’ai vu que vous avez une jolie petite poule blanche là.
Roparzh : Une poule blanche oui.
Guethenoc : Oui une poule blanche bien mignonne voyez le bel animal.
Roparzh : Bien sûr, c’est au sujet quoi t’est-ce ?
Guethenoc : C’est au sujet qu’en fait c’est la mienne et je vais vous mettre un pain dans la gueule mais quelque chose de….violent.
Roparzh : Mais tout à fait ! Hé ben je dirais également que le genou peut partir dans les noix de manière assez soudaine et que ça pourrait éventuellement vous faire sortir les baloches par les oreilles. N’y voyez aucune malice !
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Générique
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Guethenoc (en colère) : Si j’ai pas ma poule dans cinq minutes ! Votre baraque part en fumée !
Roparzh : Mais faut rentrer chez vous là m’sieur ! Faut laisser travailler les honnêtes paysans ! Sans ça vous allez récolter des fourches dans le cul !
Guethenoc (en colère): Dernier ultimatum ! Si vous livrez pas la poule je désintègre toute la vallée moi ! 'tention hein ! Vous allez avoir affaire à un passionné de violence ! J’serais à votre place je me méfierais !
Roparzh (ironique) : Oh ben merde ! La tuile ! Chui bien confus ! Hé ben votre poule elle est entièrement décédée ! J’ai retiré la tête du reste, pas plus tard que ce matin ! J’espère que ça va pas vous faire défaut !
Guethenoc : Vous avez tué ma poule ? Mais comment ? Hé vous êtes pas un peu marteau vous ? Parce que là moi ca y est hein ? J’ai les nerfs qui commencent à vriller, j’vous montre. Ouais moi je bondis comme ça là, après je vous arrive dessus en piquée de diagonale et là c’est l’hymne à la cruauté attention hein ? Un autel dressé au culte de la barbarie.
Roparzh : Hé ben moi votre poule, je l’ai donnée à becqueter à mon chien et ça sera le même programme pour vos miches si vous décarrez pas d’ici.
Guethenoc: Nan mais c’est bon il y a rien à regretter, vous êtes un malade, messieurs, dames, dans quelques instants le grand spectacle de la souffrance hein ? Si vous pouvez tacher moyen de vous éloigner de vingt-cinq pieds, bon pieds hein parce que ça va gicler un peu.
***
Salle du trône.
Guethenoc : Nan mais chui venu simplement pour vous prévenir, pour pas qu’il y ait de malentendu, je me suis mis dans l’obligation d’empoisonner une grande partie des vaches et des moutons de la région.
Léodagan (étonné) : Empoisonner les vaches ?
Guethenoc : Et les moutons aussi. Mais pas tous hein bon mais j’ai fait une sélection quoi.
Arthur : Une sélection maaais une sélection selon quoi ?
Guethenoc : Ben selon les propriétaires ! Tous les propriétaires qui s’appelaient Roparzh et qui habitaient en face de chez moi hop ! Poison ! Non mais, ça m’a fait mal au cœur hein ?
Arthur : Vous êtes complètement dingue !
Guethenoc : Ils étaient condamnés de toute façon !
Arthur : Condamnés par quoi ?
Guethenoc : Par moi ! Je les avais condamnés ! Alors méfiez-vous hein voilà, selon d’où viennent les bêtes, vous risquez de tomber un peu malade, si vous mangez de la viande de vache ou de mouton dans les semaines prochaines.
Arthur et Léodagan se regardent.
Arthur : Mais vous vous rendez compte que je pourrais parfaitement vous faire descendre au trou pour un truc pareil ?
Léogadan : De vache ou de mouton mais on bouffe que ça !
Guethenoc : Ah oui et le lait aussi.
Arthur : Le lait aussi !
Guethenoc : Ah ben le lait ça vient des vaches c’est quand même pas de ma faute !
Léodagan : Ben heureusement il y a encore le lait de chèvre au moins pour les mômes.
Guethenoc : Oh ben le lait de chèvre c’est bien pareil hein ?
Arthur : Mais vous avez dit les vaches et les moutons !
Guethenoc : Ben les chèvres aussi j’avais oublié ah ouais. De toute façon ce qu’il y a de mieux pour les mômes euh c’est le lait d’ânesse alors…
Léodagan : Ah oui sauf que des ânesses on en a pas autant que des chèvres !
Guethenoc : Oui mais en plus je vous dis des conneries ! Parce que les ânes je comptais les empoisonner en rentrant le soir alors euh…
Arthur (en colère) : Bon dieu et tout ça pour se mettre sur la tronche avec l’autre crétin ! Je devrais vous envoyer tout les deux en galère pour vingt-cinq ans !
Léodagan (irrité) : Je devrais je devrais vous commencez à nous faire chier avec vos conditionnels! Balancez-moi ces deux cons en galère et qu’on en parle plus !
Guethenoc : Tant qu’a nous envoyer en galère, essayez de pas nous mettre dans la même, ça risque de partir en vrille avant qu’on soit sortis du port !
Arthur : Bon on va vous donner un antidote pour les bêtes empoisonnées. Vous allez partir avec et vous avez la soirée pour vous rabibocher avec l’autre débile. Si demain matin c’est pas fait, vous pouvez préparer vos valoches je vous garantis que vous allez voir du pays !
Léodagan (ironique) : Mouais c’est pas mal seulement il y a encore une porte de sortie ! Si demain matin tatati tatata non non ! Moi je dis euh galère ! Direct !
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Générique
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Maison de Roparzh.
Guethenoc : Alors voilà c’est l’antidote, on soigne vos bêtes, on efface l’ardoise et merci msieur dame.
Roparzh : Bon vous m’avez fait venir pour me présenter vos excuses c’est ça ?
Guethenoc : Je vous présente l’antidote ! Alors prenez ce qu’on vous donne et arrêtez de nous souffler dans les narines !
Roparzh : Mais tout à fait ! En parlant d’antidote euh, je souhaiterais vous suggérer un endroit où vous pourriez éventuellement vous le carrer. En vous remerciant !
Guethenoc : Mais mais y a pas de…
Guethenoc et Roparzh se battent à coups de poing.
L’antidote tombe et se casse.
Guethenoc : Ha ! Là c’est la galère !
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Rédigé par Sabricotte pour Kaamelott Hypnoseries