Dans le lit royal.
Guenièvre : Allez, écoutez cette fois-ci on le fait.
Arthur : Allez d’accord !
Ils se couchent.
Arthur : Ah nan nan merde !
Guenièvre : Quoi ?
Arthur : Je peux pas.
Guenièvre : Mais pourquoi !
Arthur : Parce que dans deux semaines je pars en campagne.
Guenièvre : Et alors ?
Arthur : Ben pendant deux semaines euh… (sifflement) sinon ça fatigue.
Guenièvre : Quand même dans deux semaines.
Arthur : Ah non non non pas possible ! Enfin ! Vous vous rendez pas compte de l’énergie que ça gaspille !
Guenièvre (criant à l’oreille d’Arthur) : J’avoue que j’ai pas bien la notion !
***
Générique
***
Chambre d’Aelis.
Guenièvre réveille Arthur.
Guenièvre : Oh !
Arthur (se réveillant) : hein ?
Guenièvre : Je suis désolée de vous déranger.
Arthur : Mais qu’est-ce qui se passe ?
Guenièvre : Je voulais savoir si vous comptez vous payer ma fiole encore pendant longtemps.
Arthur : Comment ?
Guenièvre : Je croyais que vous pouviez pas vous fatiguer ?
Arthur : Hé ben ?
Guenièvre : Ben, vous allez certainement me soutenir qu’Aelis et vous-même vous êtes sagement endormis dans cette position sans rien faire.
Arthur : Hé ben euh… forcément puisque je peux pas.
Guenièvre : Tous les deux nus comme des vers euh vous avez pas bronché ?
Arthur : Oh hé dites s’il vous plait, on sait se tenir quand même ?
Guenièvre : Et elle dort toujours comme ça la petite ?
Arthur : Euh…non. C’est que d’habitude elle dort sur le dos, mais simplement voilà elle ronfle. Du coup, elle dort sur le ventre.
Guenièvre : Sur vous ?
Arthur : Sur moi…ben non mais c'est parce que…il se trouve que j’étais en dessous à ce moment-là.
Guenièvre. Ah d’accord. Vous me prenez vraiment pour la reine des pécores.
Arthur : Mais pas du tout enfin ! Bon attendez (à Aelis) Réveillez-vous. Hé réveillez-vous !
Aelis : Qu’est-ce qui se passe ?
Arthur : Hem comment… on a rien fait euh hier soir ?
Aelis : Hier soir quand ça ?
Arthur : Hier soir avant de s’endormir on a rien fait.
Aelis : Ben euh…si.
Arthur : Non, non, pas hier soir.
Aelis : Ah bon.
Arthur : Hé non, parce que… dans deux semaines, qu’est-ce qui se passe dans deux semaines ?
Aelis : Dans deux semaines euh…
Arthur : Je…pars…je pars en…
Aelis : Voyage ?
Arthur : Voilà. En campagne. Enfin, en voyage.
***
Chambre des jumelles.
Les jumelles sont au lit, Arthur se rhabille. Guenièvre rentre dans la chambre.
Arthur : Qu’est-ce qui se passe ?
Guenièvre : Rien je me balade. Vous êtes essoufflé hein ?
Arthur : Non. Euh…nan si, si. Si parce que comment…on a déplacé le lit. Alors euh pfff…
Guenièvre : Mais…il était là le lit.
Arthur : Euh… oui, mais parce qu’on l’avait mis là-bas, pui on l’a remis là. C’était pas bien là-bas hein ?
Guenièvre : Vous, vous êtes restés dans le lit sans l’aider ?
Arthur : Ben j’allais pas leur faire porter le lit !
Guenièvre : Mais elles sont quand même essoufflées !
Arthur : Tout à fait ! Parce qu’elles ont…parce moi je…comme euh…je suis essoufflé, alors ça marche un peu aussi par euh…comment on appelle ça…me souviens plus, et puis du coup après, on…comme euh…y fait chaud là.
Guenièvre : Ben non il fait froid.
Arthur : Ben si…non, là il fait froid. Déjà j’ai chaud parce que j’ai transporté le lit, en plus là bas il faisait chaud et c’est pour ça que ça nous a pas plu qu’on l’a remis là le lit. (S’énervant) Quoi ! Qu’est-ce qui a ? Qu’est-ce qui a ? Qu’est-ce qui a ? Vous croyez que quoi ? Qu’on a fait euh…c’est ça ?
Guenièvre : J’avoue que l’idée m’a traversé l’esprit oui !
Arthur : Oh hé ben non ! Hé ben non voilà. Parce que hé ben tout simplement…en plus c’est très simple. (Aux jumelles) Parce que pourquoi ?
Jumelles: Pourquoi quoi ?
Arthur : Pourquoi quoi ? On en a parlé tout à l’heure, faut faire un petit effort aussi, faut pas que je me fatigue pourquoi ? Parce que dans deux semaines, dans deux semaines, je…je pars…voilà. Je pars en…
Jumelles: En voyage.
Arthur : Voilà. En voyage-campagne. Et pi c’est tout.
***
Générique
***
Lit royal.
Arthur (à Guenièvre) : Alors ?
Guenièvre (riant) : Ah nan, c’est vraiment bien hein ?
Arthur : Vous êtes contente ?
Guenièvre (riant) : oui ! Ah puis au moins d’ici on voit la fenêtre. C’est quand même plus sain.
Arthur : Pas de regret hein ? Vous êtes sûre ? Parce qu’on le re-déplace pas dans une demie-heure le machin !
Guenièvre : Ah nan nan nan ! C’est parfait ! Nan et puis je voudrais pas vous fatiguer quand même, avec votre campagne dans deux semaines.
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Rédigé par Sabricotte pour Kaamelott Hypnoseries