Père Blaise: Alors moi, j’ai une proposition là, je sais même pas d’où elle vient, la quête du dragon gris!
Arthur (sourire crispé): Oui, tout à fait, il s’agit de notre camarade Perceval! Qui s’en va bientôt à la chasse au dragon hein, avec Karadoc, selon des renseignements qu’ils ont glané… Alors bon je me souviens plus du détail…
Perceval: Bah c’était un voyageur. Il s’est arrêté à la taverne pour boire un coup. Il revenait d’un bled, perdu là-bas dans les îles. Il s’était barré, parce que le village est sans arrêt attaqué par un dragon gris. Alors bon, c’est un petit dragon, voyez. Mais quand même! Y a de la bestiole.
Calogrenant: Et vous avez décidé de partir sauver le village?
Perceval: Exactement. Pas toujours les mêmes à ramener des hourras, ou des bravos, je sais plus comment on dit. (tout le monde a l’air mal à l’aise)
Bohort: Hé bien sachez que nous sommes tous avec vous.
Perceval: Ah non non, vous êtes pas avec nous, c’est juste Karadoc et moi. (se tourne vers le roi) Enfin, à moins que ça ait changé… C’est chaud, quand même. (Arthur a l’air dépité)
GENERIQUE
Perceval: Sans déconner, faut qu’on arrête de se faire piquer nos chevaux pour un oui ou pour un non. Sinon on va vraiment finir par passer pour des cons!
Karadoc: Pourtant je sais qu’il faut faire gaffe. Mais pas moyen.
Perceval: J’espère qu’ils ont des chevaux à nous prêter à la taverne, sinon on est marron.
Karadoc: On est déjà la taverne? On a fait hyper vite!
Perceval: Parce qu’on est motivés! Je la sens bien cette quête moi.
Karadoc: Heu par contre je voudrais pas faire mon lourdingue, mais on s’était promis qu’on s'arrêterait pas à la taverne.
Perceval: Ah mais on s'arrête pas, c’est hors de question.
Karadoc: Hé bah et les chevaux?
Perceval: On demande s’ils ont des chevaux, ils en ont, ils en ont pas, merci zizi, au revoir messieurs dames!
Karadoc: Et s’il les a pas sous le coude, les chevaux? Si faut qu’il aille les chercher dans un pré de l’autre côté de la vallée? On va pas rester debout dans la taverne comme des cons, sans s'asseoir?
Perceval: Ah mais on peut s’assoir, c’est pas ça. Seulement on consomme pas. Il revient avec les chevaux et on se tire. On perd pas notre temps à canonner ou à se bourrer de tartines.
Karadoc: Ouais on fait ça. Dès qu’il revient avec les chevaux, on fout le camp.
Perceval (après un instant de silence): A la limite, bon…
Karadoc: Ouais.
Perceval: C’est vrai que c’est un peu con. Quitte à l’attendre des plombes, autant se désaltérer.
Karadoc: On prend un petit truc à grailler.
Perceval: Comme ça on se cale les boyaux avant de partir.
Karadoc: Voilà! Ce qu’est important, c’est qu’on reste pas trop longtemps.
Perceval: On se pose, on bouffe, on prend une ou deux heures pour se détendre, et hop top départ.
Karadoc: Parce que si il peut déjà être le milieu de l’après-midi passé, c’est pas pour ça qu’on va faire une étape ici.
Perceval: Ah non! C’est pas le genre! Le frichti, tarot tatar, on décolle!
Karadoc: Parce qu’on sait comment ça finit ici! Faut se refoutre à table pour le souper, et après du coup il fait nuit, alors on prend une chambre en haut.
Perceval: Ah non non nous on se barre vite fait. A moins qu’il nous ramène les chevaux en pleine nuit…
Karadoc: Attendez les chevaux ils sont pas loins! Il les a pas mis à quinze bornes!
Perceval: Ok, donc on résume, on entre, et on dit au type de nous ramener deux chevaux.
Karadoc: Pendant ce temps, rien ne nous empêche de nous asseoir à une table…
Perceval: On commande des trucs… On s’en fout, puisque l’autre s’occupe du bourrin.
Karadoc: Dès qu’il revient avec, on regarde l’heure, et selon, soit on part direct, soit on dort ici.
Tavernier (sort de l'établissement): Tiens! Qu’est ce qu’ils manigancent les deux héros?
Perceval: Dites donc tavernier, vous avez des chevaux à nous prêter?
Tavernier: Ah, non, je vais pas en avoir.
Perceval: Bon. Bah tant pis. On va souper ici et prendre une piaule pour la nuit.
Karadoc: Ouais c’est plus simple.
GENERIQUE
Tavernier: Dites je vous ai pas demandé, c’est pour combien de nuitées la chambre?
Karadoc: Ah bah une seule, on est en plein boulot là!
Perceval: On est parti dégommer du dragon là, on va pas rester là une semaine.
Tavernier (pas convaincu): Oui. Bah c’est vous qui me dites, de toute façon j’ai de la place.
Karadoc: Oui mais de la place pour combien de temps?
Perceval: Bah oui, c’est ça aussi.
Tavernier: Oh bah j’ai pas le nez sur le registre, mais à vu de pied, si vous partagez la chambre, vous êtes tranquilles pour trois quatre bons jours.
Karadoc: Un peu moins d’une semaine, ça va? (à son ami)
Perceval (noir): Voilà. On reste une semaine maxi, et on décanille!
Rédigé par Ellielove pour Kaamelott Hypnoweb