Arthur, Léodagan et Lancelot mangent ensemble.
Arthur : Demain, on gracie.
Léodagan : On gracie quoi ?
Lancelot : Les prisonniers. Ceux qu'ont rien fait de gravissime, ils sortent.
Léodagan : C'est pas vrai ! Chaque année vous allez me faire le coup !
Arthur : C'est la coutume.
Lancelot : Tous les ans.
Léodagan : Des canailles en liberté... Allez tiens ! Ça me coupe l'appétit moi.
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Générique
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Arthur : C'est une coutume c'est tout.
Lancelot : Chaque année on essaie de vider les prisons.
Léodagan : Mais en Carmélide aussi on le fait qu'est-ce que vous croyez ! Chaque année on crame toutes les geôles, la saloperie est éliminée, et une nouvelle génération arrive, et ainsi de suite.
Arthur : Normalement vous êtes un pays fédéré, vous avez pas le droit de faire ça !
Lancelot : On pourrait vous faire arrêter d'ailleurs.
Léodagan : Ah bah y ferait beau voir ! C'est une tradition. Quand vous avez fédéré, vous avez dit que les traditions locales seraient respectées.
Arthur : Nan mais attendez ça dépend lesquelles.
Léodagan : Vous savez quoi ? Je vais vous dire un truc. Moi, aujourd'hui je suis chez vous, je respecte les traditions. Demain, je libère tous les saligauds du coin. Et vous, la prochaine fois que vous êtes en Carmélide pour une raison ou pour une autre, vous vous paierez une tradition locale.
Arthur : Une tradition locale ? Laquelle ?
Léodagan : Vous verrez.
***
Léodagan et Arthur repoussent des ennemis en Carmélide.
Léodagan : Allez ! Doit y avoir de la racaille encore dans les maisons du fond! Vous, vous arrêtez là.
Arthur : Quoi ?
Léodagan : Vous êtes en Carmélide ici. Le chef de clan doit rentrer dans la tente du chef de clan vaincu, et euh.. et voilà.
Arthur : Et voilà quoi ?
Léodagan : Bah là y a la fille ainée du chef de clan, et.. voilà.
Arthur : Quoi ? Vous vous foutez de ma gueule ? Alors là vous pouvez aller vous gratter !
Léodagan : Ah, vous n'auriez tout de même pas la délicatesse de venir sur nos terres et de ne pas en respecter les plus anciennes traditions !
Arthur : Je vois pas ce que les traditions viennent foutre là dedans, moi il est tout simplement hors de question !
Léodagan : C'est l'incident diplomatique que vous cherchez ? Si vous respectez pas la coutume locale votre état fédéral il vaut de la merde ! Allez, c'est la maison derrière vous. Et puis et, essayez de vous distinguez pour une fois. Ça nous changera.
Arthur entre dans la maison.
Arthur : Y a quelqu'un ?
Aelis (souriante) : Entrez entrez ! Bonjour !
Arthur (gêné) : Bonjour ! (Il fait tomber quelque chose)
Aelis : Ça va ? Pas trop blessé ?
Arthur : Non ça va. Je vous remercie.
Aelis : Ah oui y a une petite précision, la fille ainée normalement c'est ma sœur, mais on s'est arrangée hein.. aujourd'hui ce sera plutôt moi.
Arthur : D'accord..
Aelis : Entre nous, vous y gagnez au change, parce que ma sœur, c'est pas la caïd du coin.
Arthur : Tout à fait, parce que moi la tradition euh.. je suis pas bien chaud.
Aelis: Oui euh.. en rapport à votre réputation ? Ce qu'on fait, on le fait, moi, je le dis à personne.
Arthur : Ah, bah c'est tout à fait curieux, parce que moi je pensais on le fait.. pas, et vous le dites quand même.. à tout le monde.
Aels : On le fait pas ? Mais euh.. c'est quoi le truc ? Vous avez pas envie ? Je suis pas votre type c'est ça..
Arthur : Nan nan, c'est pas la question.. En plus si, mais je vais vous dire un truc, simplement c'est une histoire de contexte.
Aelis : Euh dites ? Vous savez la vie que j'ai ici moi, toute la journée les pieds dans la merde ! Trois heures de sommeil par nuit, une espérance de vie de trente-cinq ans, pour une fois que y en a un qui se pointe, qu'est propre, qui ressemble pas un goret... En plus c'est le roi Arthur ! Nan nan j'suis désolée mais, je vous laisse pas partir comme ça moi.
Arthur : D'accord, sauf que moi le truc c'est que j'ai pas envie !
Aelis : Hé bah forcez-vous ! Vous voulez que je sorte ? Pour que tout le monde voit que je suis même dépeignée, hein ?
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Générique
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Arthur : Pour aujourd'hui, on fait semblant. Vous gueulez, ouais au secours patiti patata, et la tradition est sauvée.
Aelis : Ouais...
Arthur : Et, dans un second temps, je fais de vous une de mes maîtresses officielles.
Aelis: Sans blague ? Nan mais le truc c'est que, aujourd'hui je m'étais faîte à l'idée moi !
Arthur : Oui enfin, je me fous pas de vous, quand même. Attendez je vous sors de la bouse, le château, la bectance à volonté, tout le bazar.
Aelis (sortant un couteau) : Et si c'est moi qui vous force ?
Arthur : Attention, je vous préviens, j'hurle !
FIN
Rédigé par Anonyme22 pour Kaamelott Hypnoseries