Bohort frappe à la porte du Roi complètement paniqué.
Bohort : Sire, Sire, nous allons tous mourir !
Arthur ouvre la porte à moitié endormi.
Arthur : Ecoutez Bohort, j'essaye de faire une sieste là, c'est important, je suis fatigué.
Bohort : Les Huns d'Attila sont à nos portes, Sire. Notre dernière heure a sonné.
Arthur : Attila ?
Bohort : A notre porte, Sire. Il exige de vous voir immédiatement.
Arthur : Combien ils sont ?
Bohort (plus calme) : Qui ça ?
Arthur : Comment qui ça ? Les Huns.
Bohort : Je sais pas, il y a Attila et un autre je crois.
Arthur : Non mais les Huns, ils sont combien ? Trois mille ?
Bohort : Ca dépend... Attila vous le comptez comme un Hun ?
Arthur (hausse la voix) : Bah évidemment, je le compte pas comme un Ibère !
Bohort : Bah, il y a Attila et un Hun, ça fait deux.
***
Générique
***
Arthur accompagné de Léodagan, Bohort et le maître d'armes, est face à Attila.
Attila : Arthur, ta dernière heure a sonné.
Bohort (toujours autant paniqué) : Qu'est-ce que je vous disais ? Notre dernière heure a sonné !
Arthur : Vous allez vous calmer ou pas ?
Attila : Arthur, tu vas mourir. Kaamelott, c'est zéro. Les cailloux, les cailloux, les cailloux, ça m'énerve !
Maître d'armes : Ca l'énerve, les cailloux ?
Léodagan : Bah, c'est un nomade hein, la baraque cossue ou le clapier à pécores, il fait pas la différence.
Arthur : Qu'est-ce que vous voulez ?
Attila : Qu'est-ce que vous voulez, qui ?
Arthur : De quoi ?
Bohort : Il faut l'appeler par son nom, Sire, vous allez le vexer.
Maître d'armes : Et puis, il vous tutoie, est-ce que ça vaut pas le coup de faire pareil ?
Arthur : Bon, que désires-tu, Attila ?
Léodagan : Euh, Attila, chef des Huns alors...
Arthur : Oui bon, bah ça va ! Il m'appelle pas Arthur roi de Bretagne, lui !
Léodagan : Eh oh, mais moi je m'en fous.
Attila : Cette fois-ci, on va pas partir les mains vides.
Les deux Huns rigolent.
Arthur : Qu'est-ce qu'ils nous ont piqué la dernière fois ?
Bohort : Deux cuillères, Sire !
Léodagan : Sans déconner ?
Maître d'armes : Non ! Il y a deux cuillères qu'on retrouve pas, on suppose que c'est eux.
Attila : Cette fois-ci, on part avec les femmes.
Arthur : Ah non, non, attention hein, les femmes, on en a déjà parlé, on ne peut pas.
Attila : Pourquoi pas ?
Arthur : Parce que les femmes, c'est non.
Attila crie de colère.
Léodagan : Oh, non eh, c'est reparti, eh oh !
Bohort : Sire, donnons-lui les femmes, je vous en conjure !
Arthur : ouais mais...les femmes, lesquelles ?
Bohort (en colère) : Toutes ! Les duchesses, les rombières, les boniches. Qu'est-ce qu'on en à foutre ? (Tout le monde le regarde d'un air étonné) Parfaitement, s'il faut que je donne ma femme, je la donne, et les vôtres avec !
Maître d'armes : Mais juste une question : on n'a pas encore évoqué l'éventualité de combattre ? J'ai dis une bêtise là.
Bohort : Combattre Attila ? Vous êtes des dingos !
Arthur : Bon, tu les connais les femmes de Kaamelott ?
Attila : C'est légendaire, les femmes de Kaamelott, c'est les plus belles femmes du monde !
Léodagan : Et bah mon vieux, pour ça comme pour le reste, on est pas à la hauteur de la légende.
Bohort (désespéré) : Balancez-leur les radasses et qu'ils s'en aillent au diable.
Maître d'armes : Bohort, vous mériteriez une claque là.
Arthur : Bon. Si je te donne la plus belle femme de Kaamelott, tu t'en iras ?
Maître d'armes : Ou : "t'en iras-tu ?"
Arthur : T'en iras-tu ? Ouais, c'est mieux.
Attila : La plus belle femme de Kaamelott ?
Arthur : La plus belle.
***
Arthur a ramené Grüdü, déguisé en femme.
Attila : C'est la plus belle femme de Kaamelott ?
Arthur : La plus belle.
Attila : C'est Guenièvre ?
Arthur : Gue... Non mais Guenièvre c'est pas la plus belle femme de Kaamelott, hein.
Léodagan : Dites !
Arthur : Enfin, beau-père quoi, vous voyez bien que je suis en train de leur monter un flan. Bon alors tu prends ou tu prends pas ?
Attila : D'accord, on la prend.
Grüdü : Et merde !
***
Générique
***
Les deux Huns s'éloignent avec Grüdü déguisé.
Arthur : Ah, eh, oh, oh, oh, eh, eh, par contre, attention ! Elle ne peut pas faire de cheval.
Attila : Elle peut pas faire de cheval, pourquoi pas ?
Arthur : Bah parce qu'elle sait pas en faire déjà, et puis en plus de ça, elle est malade à cheval, elle vomit.
Attila : Elle vomit ?
Arthur : Voilà. Vous la... enfin, tu la prends quand même ?
Attila pousse un cri.
Rédigé par Katoush pour Kaamelott Hypnoseries