LES TACTICIENS 2ème partie
Karadoc est revenu au camp d’Arthur.
KARADOC : j’ai un super plan mais Perceval il veut pas faire ce que je lui dis.
ARTHUR : mais c’est un peu normal en fait vous êtes pas son supérieur.
KARADOC : hé vous pouvez pas l’mettre sous mes ordres, juste pour ce coup-ci ?
ARTHUR : mais ça y est c’est fait ça, j’ai dit oui déjà…
KARADOC: oui mais c’est à lui qu’il faut le dire ça
ARTHUR : bah pourquoi vous l’avez pas emmené ?
KARADOC : non mais il reste là-bas pour surveiller.
ARTHUR : surveiller quoi ?
KARADOC : non mais heu… En général il surveille.
ARTHUR : il surveille en général ?
KARADOC : c’est quand j’me barre d’là-bas pour v’nir ici, je lui dis « restez pour surveiller », lui il me dit « affirmatif », mais c’est plus pour le côté heu… Parce que y a rien à surveiller en fait.
Arthur écarquille les yeux, il est à bout.
***
Générique
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A l’entrée du camp de Lancelot.
FERGHUS : bon je devrais pas vous dire ça, mais si vous attaquez à deux vos chances sont maigres.
PERCEVAL : c’est vous qui êtes maigre !
FERGHUS : quoi ?
PERCEVAL : non rien j’ai voulu faire une vanne.
KARADOC (à Perceval) : A votre avis il bluffe ou pas ?
PERCEVAL : comment on peut savoir ? On n’est jamais rentré dans leur camp. On sait pas s’ils sont nombreux.
KARADOC : ouais mais à votre avis ils sont plus que nous ou pas ?
FERGHUS : ah bah carrément hein….
KARADOC : non mais on parle entre nous ok ?
FERGHUS : pardon.
PERCEVAL : même s’il y a une chance sur un million qu’ils soient plus que trois on prend quand même des risques.
KARADOC : vous croyez qu’il faudrait mieux qu’on trouve un stratagème ?
PERCEVAL : peut-être bien mais moi j’vous préviens j’y connais rien en champignons.
***
Karadoc est de retour au camp d’Arthur.
KARADOC : vous ne voulez toujours pas me prêter toute l’armée ?
ARTHUR : non ! Toujours pas !
KARADOC : ni même en partie ?
ARTHUR : rien du tout.
KARADOC : alors j’aurais un autre truc à vous demander parce que j’ai un plan.
ARTHUR : un plan ? Et il vous faut quoi pour votre plan ?
KARADOC : j’aurais besoin du machin là (désigne le sonneur, Kay)
ARTHUR : du machin ? Quel machin ?
KARADOC : le truc pour sonner.
KAY : ma corne ?
ARTHUR : bah qu’est-ce que vous voulez en faire de ça ?
KARADOC : j’ai un super plan, mais j’ai besoin de la corne.
KAY : moi ça m’embête un peu quand même.
KARADOC : allez faites pas vos radines, vous pouvez bien me filer un truc !
KAY : j’suis désolé mais une corne c’est personnel.
KARADOC : non mais j’y ferai hyper gaffe.
KAY : et si je dois sonner l’alerte dans l’camp comment je fais ?
KARADOC : mais ça va s’il faut sonner l’alerte vous pouvez bien attendre que je revienne non ?
ARTHUR : vous ne voulez vraiment pas nous dire ce que vous voulez en fiche de ce machin ?
Kay (à Arthur) : pour moi c’est pas vraiment la question. C’est surtout que ma corne heu…
ARTHUR (agacé): oui c’est personnel, on a compris ça. Bien, même quand c’est personnel, vous pouvez faire un petit effort aussi voilà.
KAY : non mais attendez Sire, vous, vous avez dit non à tout.
ARTHUR (énervé): oui j’ai dit non à tout parce qu’il veut des mecs ! Je ne veux pas qu’il attaque Lancelot avec des mecs à moi, c’est tout ! Ah vot’corne qui c’est qui va savoir que c’est la vôtre déjà ? On n’en a rien à foutre de vot’ corne, moi surtout j’en ai rien à foutre !
KAY : moi j’m’en fous pas voilà.
ARTHUR (en colère) : oui moi je vous donne l’ordre de lui prêter votre corne, parce que quand on est gentil on prête !
Kay cède, Karadoc se saisit de la corne et retourne devant le camp de Lancelot.
***
KARADOC : bon on répète tout une dernière fois.
FERGHUS : vous faites quoi ?
PERCEVAL : ça vous regarde pas c’est secret. Ok ?
KARADOC (à Perceval): moi je pars là-bas sur le côté avec la corne et vous, vous restez là. Vous faites genre « j’surveille ».
PERCEVAL : j’fais genre heu… mais en vrai j’me tiens prêt à attaquer ?
KARADOC : exactement ! Moi, une fois là-bas je souffle dans la corne.
PERCEVAL : du coup il est intrigué il regarde d’où ça vient. Et il tourne la tête sur le côté.
KARADOC : et là vous en profitez pour l’attaquer kssss….
FERRGHUS (qui a tout entendu): j’m’en fous quand j’entendrai la corne eh bah je tournerai même pas la tête.
***
Générique de fin
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De retour au camp d’Arthur.
KARADOC : nan mais elle marche elle est pas pétée. Y’a un truc coincé dedans c’est tout.
KAY (énervé): comment ça y a un truc coincé dedans ?
KARADOC : c’est rien c’est un caillou. J’ai voulu m’en servir de sarbacane, ça a foiré. C’est bon ça arrive.
ARTHUR : c’était ça votre plan ?
KARADOC : ah non mon plan ça a foiré. J’en avais tellement marre que j’ai essayé un truc, j’me suis dit on sait jamais. Alors j’ai mis un caillou dedans et quand j’ai soufflé y a rien qui est sorti. J’ai demandé à Perceval s’il avait vu sortir quelque chose, il m’a dit non, et après j’ai regardé dedans et j’ai vu que le caillou était resté coincé.
Kay reprend sa corne.
KAY : j’m’en fous si j’arrive pas à le sortir vous me la repayez !
***
FIN
Rédigé par Chrismaz66