Père Blaise discute dehors avec le roi Arthur qui est à moitié endormi.
Père Blaise : Alors comme je leur disais... Euh je peux pas faire une aventure épique avec des chiens qui vous courent après. Vous les connaissez, ils se sont vexés, ils ont dit que j'y mettais de la mauvaise volonté. Que c'était... Sire vous m'écoutez ?
Arthur : Comment... euh non... Pardon excusez-moi, je suis très fatigué alors...
Père Blaise : Dites tout de suite que ça vous intéresse pas.
Arthur : C'est pas ça, je vous dis que je suis très fatigué voilà.
Père Blaise (pas convaincu): Enfin fatigué...
Arthur (s'énerve): Oui alors je suis très fatigué et en plus de ça vos histoires, j'en ai rien à secouer, voilà.
Arthur s'en va laissant Père Blaise.
***
Générique
***
Arthur frappe à la porte du laboratoire de Merlin. Merlin ouvre.
Merlin : Ah c'est vous ? Qu'est-ce que j'ai fait encore ?
Arthur : De quoi ?
Merlin : J'ai pas pu faire de connerie, j'ai pas bougé d'ici !
Arthur : Non mais vous êtes barré, non ? Je viens vous demander quelque chose.
Merlin : Ah.
Arthur : Je sais pas ce que j'ai, je suis hyper crevé en ce moment. Enfin si je sais ce que j'ai, je dors pas.
Merlin : Et pourquoi vous dormez pas ?
Arthur : Je sais pas, je me fais du mouron.
Merlin : A propos ?
Arthur : A propos de... on s'en fout enfin, je suis fatigué c'est tout. Alors donnez-moi un truc qui me file un coup de fouet !
Merlin : Une potion de vivacité ?
Arthur (surpris): Euh oui par exemple, oui.
Merlin : Pourquoi c'est pas ça ?
Arthur : Si si si si, non mais si, ça me fait bizarre que vous sachiez faire ça.
Merlin : Ah non mais je l'ai acheté celle-là, justement pour savoir comment on fait.
Arthur : Bon allez envoyez!
Merlin rentre dans son laboratoire pour chercher la fiole.
Merlin : Bon il faut déjà que je la retrouve. Faut vraiment que je mette de l'ordre dans ce merdier, c'est pas compliqué on dirait ma piaule.
Arthur : Vous pouvez vous grouiller ?
Merlin : Voilà.
Merlin ressort avec la fiole.
Arthur : Combien j'en prends ?
Merlin : C'est marqué dessus.
Arthur lit l'étiquette .
Arthur : Oui c'est du druidique. Je sais pas le lire.
Merlin : Ah merde moi non plus.
Arthur : Quoi ?
Merlin Ah non non, mais c'est, c'est, c'est « un » ça. Le chiffre un. C'est la fiole en une fois, c'est toujours comme ça de toute façon.
Arthur boit le contenu de la fiole.
Arthur (dégoûté): Ah la vache, c'est raide.
Merlin : Et ça c'est goutte. Une goutte.
Arthur : Une goutte de quoi ?
Merlin : Ah merde, c'était une goutte.
Arthur le regarde d'un air pas rassuré.
***
Le maître d'armes attend le roi tout en s'échauffant. Arthur arrive à toute allure.
Arthur : Excusez-moi j'étais en affaire.
Maître d'armes (énervé): Ah toute de même.
Arthur (haussant le ton): Ah attention c'est pas le jour de me faire chier, je vous préviens.
Maître d'armes : Non mais dites donc ?
Arthur : Allez hop, entraînement. Et je vous signale tout de suite que j'ai pas que ça à foutre.
Maître d'armes : Tachez déjà d'y mettre un peu d'énergie. Pas comme la dernière fois où vous étiez pas capable de mettre un pied devant l'autre.
Arthur : Allez, allez feu. Vous ferez des commentaires plus tard.
Maître d'armes : Faisons déjà quelques passes d'échauffement.
Arthur : Non non, c'est bon. Défouraillez qu'on en finisse.
Maître d'armes : Moi je suis pas chaud, vous permettez ? Donc quelques passes d'échauffement. C'est bien la moindre des choses, après m'avoir fait poirauter pendant 8 jours dans les courants d'air, non ?
Arthur : Allez vite !
Les deux se battent à l'épée, jusqu'à qu'Arthur domine le maître d'armes qui tombe par terre.
Maître d'armes : Non mais ça va pas ? C'est comme ça que vous vous entraînez ?
Arthur : En tout cas maintenant moi je suis chaud. Allez hop.
Maître d'armes : Non mais...
Arthur se jette sur le maître d'armes.
***
Arthur rentre dans la chambre de Demetra toujours en pleine forme.
Arthur : Vous êtes d'attaque ?
Demetra : D'attaque pour quoi ?
Arthur : Pour la même chose que d'habitude.
Demetra : Eh bah je dis pas non.
Arthur : Alors en piste.
Le roi relève les draps et essaye de se déshabiller.
***
Arthur rentre dans la chambre des jumelles du pêcheur à moitié nu.
Arthur : Allez hop, les frangines c'est le moment de vous distinguer.
Aziliz : Qu'est-ce qui se passe ?
Arthur : Il se passe qu'il y a du pain sur la planche. Et vous serez pas trop de deux. Partantes ?
Tumet : Bah nous toujours.
Arthur : Alors c'est parti.
***
Arthur rentre en trombe dans sa chambre avec Guenièvre dans le lit. Il est seulement vêtu d'un drap.
Arthur : Allez hop, c'est pas que ça m'enchante mais il reste plus que vous.
Guenièvre : Plus que moi pour quoi ?
Arthur : Vous êtes toujours en phase avec l'importance capitale d'un héritier au trône de Bretagne ?
Guenièvre : Euh oui.
Arthur : Alors c'est le moment ou jamais. Vous vous sentez les épaules ?
Guenièvre : Ah bah ça, ça se refuse pas.
Arthur : Alors top départ. Ah, non c'est bon, non ça va, c'est bon.
Guenièvre (ne comprend pas) : Comment ça ?
Le roi baille très fort.
Arthur : Il faut que je pionce.
Arthur tombe sur Guenièvre, qui ne comprend toujours pas, et dort.
***
Rédigé par Sheika pour Kaamelott Hypnoseries