Toujours à table.
Arthur: Bon vous vous souviendrez de tout ou vous allez vous emmêler les pinceaux?
Perceval: Donc on dit que j’étais pas à la taverne mais en forêt.
Arthur: Voilà.
Perceval: Les marchands sont venus me dire qu’il y avait des bandits qui tendaient des embuscades sur le sentier…
Arthur: Très bien.
Perceval: Ils m’ont demandé de les aider et moi j’ai refusé.
Arthur: … Non!
Perceval: Ah non non non non, j’ai dit oui j’ai dit oui! Putain j’arrive pas à le retenir ça.
Arthur: Mais évidemment que vous avez dit oui sinon après y a pas d’aventure!
Perceval: Ouais ouais après c’est fini.
Arthur: Comment c’est fini? Mais ça a pas commencé!
Perceval: Non mais après une chouette intro comme ça, je vais pas leur raconter ce qui m’est vraiment arrivé! Non là c’est classe! Ils me demandent de l’aide, je dis oui et c’est bon. Merci mon cu. (Arthur le dévisage, ébahi)
GENERIQUE
Perceval: Mais je peux pas vous raconter ça c’est trop pourri!
Arthur: Ca fait rien on changera. D’abord vous me racontez tout comme ça s’est passé pour que je puisse me faire une idée.
Perceval: Bon d’accord. Bah je me suis pointé à l’endroit où y aurait du avoir les bandits…
Arthur: Mais attendez, vous vous pointez tout seul, comme ça, au milieu du sentier, sans savoir combien ils sont?
Perceval: De toute façon ils étaient pas là.
Arthur: Mais si ils avaient été là?
Perceval: Bah au moins j’aurais été fixé.
Arthur: Bah je comprends oui, non mais vous êtes pas dingue d’avancer à découvert comme ça? (agite un doigt à côté de son crane) Mais moi je vous envoie plus en mission c’est pas possible, à la moindre embuscade vous vous faites déglinguer!
Perceval: Mais fallait bien que j’aille voir!
Arthur: Mais enfin faut étudier le terrain, demander des renforts, on fait pas ça comme ça!
Perceval: Mais j’ai été chercher Karadoc quand même.
Arthur (lève les yeux au ciel): Ah oui c’est vrai j’avais oublié. Bon bah allez-y racontez.
Perceval: Qu’est ce qu’il faut que je raconte?
Arthur: Mais je ne sais pas moi, vous avez bien préparé un plan, quelque chose! (Perceval a une grimace gênée)
***
Flash back. Devant la taverne.
Perceval: Allez on y va!
Karadoc: Mais pour quoi faire?
Perceval: Mais ça nous fera une activité! Moi j’en ai marre de passer la journée à me mettre des boulettes de pain dans les trous de nez!
Karadoc: Bah quand est ce qu’on a fait ça?
Perceval: Bah, c’était pas avant-hier?
Karadoc: Ah si! (ils rient en choeur)
Perceval: Non allez sérieux. Hé venez, si j’y vais tout seul je vais me faire fumer.
Karadoc (soupire): C’est où?
Perceval: Bah je sais pas exactement. On va prendre le sentier on va bien voir.
Karadoc: Bon, je vais faire préparer le casse dalle et j’arrive.
Perceval: D’accord. (l’attend, l’air stressé)
***
Perceval: Je fais quoi tout à l’heure je raconte ça?
Arthur: … Bah le coup des boulettes de pain non déjà. Après votre pote qui prépare pas plus de plan d’attaque que vous mais qui pense quand même à prendre le casse graine, non plus.
Perceval: Je raconte rien alors.
Arthur: Bah non. C’est dommage hein parce que dans une histoire la partie où le héros réunit son équipe, c’est bâteau mais ça marche toujours.
Perceval: Et puis là une équipe de deux ça fait charlot non?
Arthur: Bon. Une fois que Karadoc a été dans la course vous êtes retournés sur le sentier.
Perceval: Voilà.
Arthur: Eeet?
Perceval: Et c’est bon on s’est pas fait attaquer.
Arthur: Quoi?!
Perceval: C’est bon on a pas eu de problème. On a fait le chemin d’un bout à l’autre, impeccable, comme dans du beurre.
Arthur: C’est pas vrai…
Perceval: Zone sécurisée, mission accomplie, formation du lézard.
Arthur: Formation du?
Perceval: C’est pas ça qu’on dit?
Arthur: Qu’on dit quand?
Perceval: Heu, chais pas…
Arthur: C’est formation de la tortue déjà, et puis dans ce cas là ça se dit pas.
Perceval: Et on dit quoi dans ce cas là?
Arthur: Dans ce cas là surtout on dit rien.
GENERIQUE
Table Ronde. Perceval raconte sa quête. Arthur a la tête rentrée dans son heaume.
Perceval: Ils parlaient juste à la table derrière. Enfin ils parlaient heu, non, c’est plutôt eux qui sont venus me voir en fait. Ils viennent, ils s’assoient à ma table, comme je leur dis, oh oh oh, vous virez vos cus de là, on est pas cousins. (le roi et lui se regardent) Heu ah ouais non, sauf que c’est dans la forêt, en fait. Heu c’est, c’est tout comme ça mais dans la forêt. Ils s’assoient à ma table… Heu non bah non bah non… Enfin non non ils marchaient sur le… Sur le sol. Sur les brindilles en fait. (noir) Mais surtout, j’étais pas en train de me mettre des boulettes de pain dans les trous de nez!
Rédigé par ellielove pour Kaamelott Hypnoweb