Arthur et Père Blaise sont en salle de doléances.
Arthur : Pff… C’est qui la prochaine doléance ?
Père Blaise : Le Seigneur Perceval.
Arthur : Quoi ? Mais ça fait quinze fois que je lui dis qu’il a pas à venir se plaindre aux doléances du peuple !
Père Blaise : Y dit que si c’est pas ici, y sait pas où aller se plaindre.
Arthur (en colère) : Mais il a pas à se plaindre ! Ni ici, ni ailleurs ! Y ferme juste bien sa mouille !
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Générique
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Dans la salle des doléances, Perceval est accompagné par cinq cousins paysans.
Arthur : Qu’est-ce que c’est que cette équipe ?
Père Blaise hausse les épaules.
Père Blaise (à Perceval) : Vous avez demandé audience ?
Perceval : Ben ouais, par ce que je reviens de chez moi là ! J’étais parti quinze jours à la ferme de mes vieux.
Père Blaise : Et alors ?
Perceval : Ben j’suis tombé pendant la visite de mes cousins des iles.
Arthur : Vos cousins des iles ?
Perceval : Ouais, y viennent vois mes parents, une fois tous les deux trois ans un peu près.
Père Blaise (montrant du doigt) : C’est eux là ?
Perceval : Ouais ! Nan, parce qu’en fait, j’me suis fait jeter par ma mère, comme quoi mes cousins, c’est plus ou moins des clodos… Que j’pourrais quand même faire des efforts, avec mes responsabilités à Kaamelott, quoi !
Arthur : Mais, j’comprends pas… Parce que c’est des clodos ?
Perceval : Des clodos… Moi, c’est ma mère qui dit ça ! Moi j’trouve pas qu’ils fassent spécialement clodos. Non mais par contre (à voix basse) y sont supers cons !
***
Perceval (présentant ses cousins) : Alors là c’est Ashton, là c’est Ruth, lui c’est Pierce, l’autre derrière c’est Pierce aussi… J’ai jamais compris pourquoi ! Et lui, euh… J’crois qu’il a pas de prénom, tout le monde l’appelle connard.
Arthur (s’impatientant) : Ouais, non mais c’est bien gentil tout ça, mais…
Père Blaise : Oui mais, en quoi est-ce que Kaamelott pourrait vous être utile ?
Perceval : Non mais c’est que j’suis embêté moi, j’suis censé leur trouver un poste !
Père Blaise : Un poste à Kaamelott ?
Arthur : Et ben mon vieux, vous doutez de rien !
Perceval : C’est pas moi spécialement, j’vous dis c’est ma mère !
Arthur (énervé) : Votre mère ? Mais qu’est-ce que vous voulez que ça nous foute ?
Père Blaise : Non mais en plus si on se met à récupérer les cousins clodos de tout le monde, on va pas s’en sortir.
Perceval : Non mais j’ai ai une super idée !
Arthur : On va pas trouver du boulot à tous les glandus du pays !
Père Blaise : De toute façon les caisses sont vides ! Si j’dois trouver de la solde pour ces gars-là, j’suis cuit, moi.
Perceval : Non non, mais on va pas les payer ! Attendez, y sont déjà bien contents de bouffer tous les jours !
Arthur et Père Blaise se regardent, finalement intéressés par la proposition de Perceval.
Père Blaise : Qu’est-ce que c’est votre idée au juste ?
Perceval : Bon ben voilà : j’ai remarqué une chose Sire, vous avez pas de Garde Royale.
Arthur : Qu’est-ce que vous appelé une Garde Royale ?
Perceval : Une troupe d’élite ! Qui s’occupe que de votre sécurité !
Père Blaise : Donc vous allez faire une troupe d’élite avec vos cousins débiles ?
Perceval : Mais… Y sont supers ! J’ai déjà commencé à bosser avec eux !
Perceval se met au garde à vous.
Perceval (donnant l’ordre à ses cousins) : Garde à vous !
Les cousins de Perceval prennent la fuite. Le chevalier est dépité.
***
Dans un camp dans la forêt, Lancelot discute avec Arthur, quand Perceval arrive avec ses cousins.
Arthur (à Lancelot) : Bon allez, on y va !
Perceval (à ses cousins) : Allez, magniez-vous ! Essayez de faire un rang un peu près correct !
Lancelot (à Perceval) : On part en mission diplomatique, on n’a pas bien le temps pour vos imbécilités !
Perceval : Non mais c’est bon, y sont prêts !
Arthur (ironique) : Ah oui ! Ils ont l’air ! Y’a pas à dire, les costards de la Garde Royale, ça a quand même une sacré gueule !
Perceval : Y sont pas finis de coudre les costards, c’est quand même pas ma faute !
Lancelot : Mais qu’est-ce que vous voulez qu’on en foute de vos peigne-culs !
Perceval : J’vous ai déjà expliqué, c’est ma mère qui m’fait chier !
Arthur (énervé) : Votre mère ? Votre mère ! Elle a qu’à les embaucher elle-même, votre mère !
Perceval : Mais elle veut pas ! Y sont pas capables de tenir une bêche sans se faire mal !
Lancelot : Et vous nous les refourgué en Garde Royale ?
Perceval : Non mais par contre, ils ont bien pigés le truc, pour les manœuvres. (à ses cousins) : Garde à vous !
Les cousins de Perceval se dispersent dans la forêt.
Perceval (poursuivant ses cousins avec un bâton) : Oh !!! Oh !!!
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Générique
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Dans la forêt, la nuit. Arthur et Lancelot sont suivis par les cousins de Perceval.
Arthur : Bon, cassez-vous. Cassez-vous sans déconner j’vous défonce !
Lancelot : Sire…
Arthur : Nan nan nan mais j’en peux plus, là. Allez, vous vous tirez, (Arthur prend un caillou par terre) ou je vous caillasse la tête !
Perceval (que l’on entend de loin) : Sire ! (En voix off) Si vous voulez les disperser, faut dire garde à vous !
Rédigé par Aelis pour Kaamelott Hypnoseries