Mevanwi entre dans la cuisine. Guenièvre est déjà là, à manger.
Guenièvre : Tiens c’est vous Dame Mevanwi ! Une petite faim ?
Mevanwi : Euh oui !
Guenièvre : Je croyais que votre mari avait un garde-manger aussi fourni que celui des cuisines…
Mevanwi : Euh oui mais il n’y a pas de fruits dans le sien !
Guenièvre : Oh bah venez venez …
Mevanwi : Ca me gêne, je voudrai pas vous déranger !
Guenièvre : Pensez donc, ça me fait plaisir ! A moins que ce ne soit moi qui vous dérange …. Vous venez peut-être rencontrer un amant en cachette.
Arthur rentre dans la cuisine.
Guenièvre : Oh bah tout le monde a faim aujourd’hui hein !
* * *
GENERIQUE
* * *
Arthur et Mevanwi sont seuls. La jeune femme s’approche de lui pour l’embrasser.
Mevanwi : Non je ne peux pas, je ne peux pas j’y arrive pas!
Arthur : D’accord, Ok.
Mevanwi s’approche à nouveau et l’embrasse sur la joue.
Mevanwi : Je vais pas y arriver !
Arthur : Je comprends, je comprends il n’y a aucun problème.
Elle sort de la cuisine, laissant Arthur seul. Elle revient quelques secondes après.
Mevanwi : Je vais pas y arriver, je ne peux pas ! Vous ne m’en voulez pas hein ?
Arthur : Non impeccable.
Elle s’en va.
***
Karadoc et Mevanwi sont dans leur lit. Elle semble pensive. Karadoc est quant à lui occupé à manger.
Karadoc : Non mais sans déconner, faites gaffe avec les fruits ! Dans le genre « ça bousille le bide » il y a pas mieux ! Il y a quelque chose qui va pas ?
Mevanwi : Non ne vous inquiétez pas, je ne suis pas dans mon assiette !
Karadoc : C’est les fruits ça, vous allez me faire le plaisir d’arrêter ça ! J’ai pas envie de récupérer une dépressive moi! La joie de vivre ! La joie de vivre et le jambon ! Il y a pas 36 recettes du bonheur !
Mevanwi se lève et part de la chambre.
Karadoc : Mais où vous allez ? Si vous allez chercher une poire vous faites une connerie hein !
Mevanwi : Nan du saucisson.
Karadoc : Mais, mais j’en ai là…
Mevanwi : Mais je l’aime pas celui-là, je préfère celui qu’il y a en bas !
Karadoc : Celui qui est suspendu au-dessus des marmites ? Mais il est pas sec celui-là !
***
Mevanwi frappe à la porte de la chambre du roi. Il ouvre et la découvre là.
Arthur : C’est vous, mais vous êtes dingue ?
Mevanwi : Je suis désolée mais il fallait absolument que je vous parle.
Arthur : Vous vous rendez compte si ma femme n’avait pas le sommeil lourd !
Mevanwi : Ben vous lui diriez que c’est moi.
Arthur : Et quand elle me demanderait à quel sujet !
Mevanwi : Que je m’inquiète pour une de mes amies.
Arthur : Quelle amie ?
Mevanwi : Une amie que vous ne connaissez pas !
Arthur : Bon je vous écoute.
Mevanwi : C’est la femme d’un chevalier.
Arthur : Je les connais toutes.
Mevanwi : Sire ne me coupez pas.
Arthur: Je suis désolé, vous me dîtes c’est la femme d’un chevalier, moi je vous dis que je les connais toutes. A part celle de Bohort ! C’est pas celle de Bohort ?
Mevanwi : Bref euh… cette amie est éprise d’un autre chevalier !
Arthur : Mais c’est qui ?
Mevanwi : Sire n’insistez pas je vous le dirai pas.
Arthur : Nan mais c’est celle de Bohort ou pas ?
Mevanwi : Bon on est d’accord que si ça venait à se remarquer, le mari et l’amant devraient se livrer un combat à mort pour les départager. C’est exact ?
Arthur : C’est la loi.
Mevanwi : Vous êtes sûr ?
Arthur : Ah ben oui évidement que je suis sûr, c’est une loi, une vieille loi un peu ringarde, c’était là avant que j’arrive.
Mevanwi : Donc les Chevaliers ont le droit d’avoir un nombre incalculable de maitresses sauf …
Arthur : Sauf si c’est les femmes des autres Chevaliers ! Ben oui sinon il y a le combat à mort !
Mevanwi : Et vous remarquez un paradoxe, les femmes que côtoient le plus souvent les Chevaliers sont précisément les femmes des autres chevaliers !
Arthur : Ben oui précisément.
Mevanwi : Ca prête le flanc non ?
Arthur : Bah oui mais en même temps, qu’est-ce que vous voulez que je fasse moi ?
Mevanwi : Ben justement j’y arrive ! Si vous voulez le cœur de la femme d’un Chevalier et que vous ne voulez pas tuer le mari, il ne vous reste plus qu’a changer la loi.
Arthur : Mais on parle de nous là maintenant ou c’est toujours votre amie ?
* * *
GENERIQUE
* * *
Mevanwi essaie de convaincre Arthur.
Mevanwi : Rendez-vous compte, si vous abrogez cette loi, mon amie pourra enfin vivre son amour sans craindre ..
Arthur : Attendez j’y ai déjà pensé, j’suis pas con, j’peux pas…
Mevanwi : Pourquoi ?
Arthur : Parce que j’en ai déjà abrogé beaucoup des lois. Sur la torture, sur la peine capitale, sur l’esclavage. Je peux pas changer tout d’un coup ça marchera pas !
Mevanwi : Vous pouvez pas en abroger encore une toute petite ?
Rédigé par chris52 pour Kaamelott Hypnoseries