Épisode La Ronde II S03E64 - Kaamelott Saison 3

Episode 363 Guide des épisodes Episode 365

#364 : La Ronde II

Diffusion : M6 - 2005

Scénario/Réalisation : Alexandre Astier

Guenièvre rejoint Aelis et les jumelles au lit pour discuter. Elle se demande si elle est enceinte ou non. Les maîtresses vont alors découvrir que la Reine ne sait pas comment faire des enfants...

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Dame Mevanwi discute avec deux suivantes. Elles parlent de Guenièvre et ne trouvent pas qu’elle ait les épaules pour tenir son rôle. Le peuple n’est pas dupe et s’en rend bien compte. Elles l’aiment bien quand même, d’autant plus que c’est tombé sur elle mais aurait pu tomber sur quelqu’un d’autre et elle se débrouille comme elle peut.

Un bruit de porte : c’est Dame Gueniève qui entre, embarrassant les trois jeunes femmes. Elle s’installe entre elles, heureuse de constater qu’elles ne dorment pas et qu’elles vont pouvoir papoter. Dame Guenièvre leur demande de quoi elles parlaient, Mevanwi change de conversation.

Le souci de Guenièvre tourne autour du fait qu’elle ne sait pas à quoi elle pourrait voir qu’elle est enceinte. Les suivantes répondent qu’on ne le sait pas toujours de suite. Mevanwi s’inquiète de savoir si Guenièvre fait tout ce qu’il faut. Guenièvre, étonnée, demande ce qu’il faut faire de spécial, elle voudrait savoir comment on fait pour savoir si on fait ce qu’il faut. Elle préfèrerait être sûre pour ne pas confondre avec quelque chose d’autre.

Les trois jeunes femmes sont embarrassées et trouvent délicat de tout lui expliquer. Guenièvre leur demande si elles font ce qu’il faut et si elles ne sont pas enceintes. Elles répondent qu’elles font ce qu’il faut mais font très attention de ne pas tomber enceinte, car ça ferait des bâtards alors qu’il appartient à Guenièvre de faire l’héritier. L’une des suivantes propose à Guenièvre de leur dire ce qu’elle fait et elles lui diront si c’est bon. Guenièvre est gênée, elles l’aident en ciblant « ce qui se passe en dessous des hanches et au-dessus des genoux ». Guenièvre, stupéfiée, remarque qu’elle était sûre que c’était par là que ça se passait. Lorsqu’elle avait 20 ans elle a questionné sa mère, mais celle-ci lui a répondu de se débrouiller toute seule.

Dame Mevanwi s’étonne que Guenièvre n’ait connu qu’Arthur. Vexée, elle lui répond qu’elle est une princesse et qu’elle n’a pas passé son adolescence à se vautrer dans le foin des granges. A leur tour, froissées, elles répondent que si elle avait passé un peu plus de temps à se vautrer dans le foin des granges elle saurait un peu plus ce qui se passe en-dessous des hanches et au-dessus des genoux ; de plus, il n’y aurait pas dix ans qu’on attendrait un héritier. Guenièvre réplique qu’elles n’ont qu’à le faire elles-mêmes. Elles ripostent qu’elles ne sont pas là pour ça. Guenièvre insiste car si on attend d’elle un héritier la moindre des choses serait qu’on lui explique comment on fait.

Les trois jeunes femmes se consultent du regard et décident de lui faire découvrir le côté technique. Guenièvre, mise au courant, s’écrie que c’est écœurant et lui fait penser aux chiens. Elle ne pourra jamais faire ça. Toutefois, Arthur n’a jamais essayé de faire ça avec elle. Il se colle un peu de temps en temps car il a toujours les pieds froids alors il rapproche ses pieds pour les réchauffer. Dame Mevanwi s’effraie pour l’avenir de la descendance.

Quelques temps plus tard, les trois jeunes femmes vont trouver Arthur pour lui reprocher son abstinence. Arthur leur demande de garder le secret car il risque son titre. Elles pensent qu’il mériterait d’être trahi, mais Arthur les menace de les renvoyer vivre à la campagne. Finalement, Arthur avoue qu’il ne peut pas, il a essayé une fois mais il en a été malade. Il ne peut pas, il ne peut vraiment pas !

Rédigé par Mamynicky pour Kaamelott Hypnoseries

Chambre des jumelles.

Aelis : Moi je vous le dis, la chose elle est simple, elle a pas les épaules c’est tout.

Jumelle : Ben de toute façon, les gens ils s’en rendent compte hein ils sont pas dupes.

Autre jumelle : C’est tombé sur elle ça aurait pu tomber sur une autre.

Aelis : Elle se dépatouille comme elle peut la pauvre. Moi je dis ça attention hein je l’aime bien.

Guenièvre entre.

Guenièvre : Ah vous dormiez pas ? Tant mieux, on va pouvoir jacasser un peu ! Alors vous parliez de quoi ?

Aelis : Euh…sais plus. Bon dans le doute hein parlons d’autre chose.

***

Générique

***

Guenièvre : En fait j’en sais rien si je suis enceinte. On le voit à quoi ?

Jumelle : Des fois on le voit pas.

Aelis : Est-ce que vous faites tout ce qu’il faut au moins ?

Guenièvre : Ah parce qu’il faut faire quelque chose de spécial ?

Jumelle : Avec Arthur.

Guenièvre : Ah ben il me semble.

Aelis : Il vous semble euh… quand même c’est pas compliqué à savoir.

Guenièvre : En fait, comment on sait qu’on fait ce qu’il faut ? Nan parce que on est tout nu et tout, mais…ce que je veux dire c’est…comment on peut être sûr…oh noooon comment on fait ?

Jumelle : Ben comment on fait quoi ? Les enfants ? Ben, vous en êtes pas là quand même ?

Guenièvre : Nan mais à mon avis je sais à peu près mais…c’est pour être sûre de pas confondre avec autre chose.

Aélis : Mais c’est un peu délicat à expliquer.

Guenièvre : Rho en gros.

Jumelle : Mais même en gros.

Guenièvre : Mais vous vous le faites pas ?

Jumelle : Ben si.

Guenièvre : Et vous êtes pas enceintes ?

Aelis : Nan mais nous on fait gaffe de pas l’être.

Guenièvre : Gaffe de pas l’être…parce qu’on peut faire ça ?

Aelis : Nous il faut pas qu’on le soit. Après ça fait des bâtards, c’est à vous de faire l’héritier.

Jumelle : Bon allez-y, dites-nous ce que vous faites et on vous dira si c’est bon.

Autre jumelle : Soyez un peu technique, tant pis au moins on pourra vous répondre.

Guenièvre : Technique euh…

Jumelle : Dites juste ce qu’il se passe en dessous des hanches et au-dessus des genoux.

Guenièvre : J’en étais sûre que c’était par là que ça se passait.Je suis désolée mais ma mère ne m’a jamais parlé de ça. Une fois, j’avais 20 ans, je lui ai demandé elle m’a répondu débrouillez-vous !

Aelis : Et vous avez connu qu’Arthur ?

Guenièvre : Ben évidemment que je n’ai connu qu’Arthur, je suis une princesse excusez-moi ! J’ai pas passé mon adolescence à me vautrer dans le foin des granges hein !

Aelis : Ben vous savez pas ce que vous avez loupé.

Jumelle : Et puis si vous aviez passé un peu plus de temps à vous vautrer dans le foin des granges, vous sauriez peut-être un peu plus ce qu’il se passe au-dessous des hanches et au-dessus des genoux !

Autre jumelle : Et ça ferait pas dix ans qu’on l’attendrait l’héritier !

Guenièvre : Ben vous aviez qu’à le faire l’héritier puisque vous êtes si fortiche !

Aélis : On est pas là pour ça !

Guenièvre : Mais si je suis là pour ça, la moindre des choses ça serait quand même qu’on m’explique comment on fait !

Jumelle : C’est pas à nous d’expliquer ça !

Guenièvre : Mais qu’est-ce qu’on s’en fout ! Vous pouvez m’expliquer quand même ! Ça vous coûte quoi ?

***

Guenièvre : Mais c’est écœurant !

Jumelle : Ecœurant ! Mais pourquoi écœurant ?

Guenièvre : Mais, c’est comme…des chiens !

Jumelle : Mais c’est pas écœurant les chiens.

Guenièvre : Ah nan mais moi non. C’est pas possible je peux pas faire ça.

Aelis : Mais si ! On peut bien nous ! Tout le monde peut.

Guenièvre : Oui mais vous, c’est autre chose vous avez été élevée dans la nature.

Jumelle : Ben traitez-nous de pécore aussi !

Guenièvre : Mais enfin je comprends pas, Arthur a jamais essayé de faire ça avec moi !

Aelis : Jamais euh…jamais ?

Guenièvre : Bon de temps en temps il se colle un peu, il a toujours les pieds froids alors il se rapproche pour se réchauffer…enfin euh il rapproche ses pieds quoi.

Jumelle : Super.

Autre jumelle : Ouais.

Aelis : La descendance est assurée.

***

Générique

***

Chambre des jumelles.

Arthur : Mais qu’est-ce que vous êtes allées lui raconter !

Aelis : Mais même pas une fois ! Si les gens savaient ça !

Arthur : Ah ouh là 'tention hein ? Pas un mot ou je risque mon titre hein ?

Aelis : Vous mériterez de vous le faire sucrer votre titre.

Arthur : Ben c’est vous qui voyez, vous voulez aller retourner vivre à la campagne un peu ?

Jumelle : Mais vous avez même pas essayé une fois de faire un effort ?

Arthur : Mais je peux pas ! Je peux pas c’est…j’allais dire c’est physique oui évidemment c’est physique oui nan mais…si j’ai essayé une fois. Si haha ! Ben voilà j’ai failli…j’ai failli dégobiller. Et puis c’est tout hein je peux pas je peux pas qu’est-ce que vous voulez que je vous dise.

Rédigé par Sabricotte pour Kaamelott Hypnoseries